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MISI Pérou 2019 – Une expérience culturellement inoubliable 🙌

« Cette respo et ce projet on été pour moi une expérience que je ne suis pas prête d’oublier, à la fois sur le plan humain mais aussi personnel. C’est une réelle chance de pouvoir participer mais également gérer un tel projet et si c’était à refaire je n’hésiterai sans aucun doute. » Après être partie au Togo en 1A, Manon a remis le couvert cette année au Pérou. Accompagnée de Sébastien et du reste de l’équipe, ils aidaient l’association locale Techo dans  le district Mi Perú au Nord de Lima. Avec des origines péruviennes, il était ravi de pouvoir y aller car « culturellement c’était très enrichissant avec la découverte d’une autre société et la nourriture y est excellente, notamment le fameux Ceviche !!» 

Leur road trip dans les anciens sites incas valait indéniablement le détour, tout comme les escapades en ville lors de moments de fêtes populaires (Las fiestas patrias, la Copa America, etc.)

Entretien avec Manon, 3A d’emlyon respo de cette MISI

Période précédant le départ

Quand t’es venu l’envie de devenir respo de PE ? Pour quelles raisons ? 

Avant même d’avoir intégré l’association Solidari’terre, j’avais entendu parlé de leurs projets internationaux et c’est lors de ma participation au projet Une école pour Togba, Togo 2018 que j’ai souhaité ensuite postuler pour cette respo. J’ai toujours été de nature curieuse et l’envie de connaître de nouvelles cultures m’a poussé à participer à ses divers projets. Le souhait de devenir respo est né ensuite naturellement grâce à la réussite du projet Togo mais également car j’aime avoir des responsabilités et que c’était l’occasion de gérer à la fois une équipe et un beau projet.

Pourquoi avoir choisi cette destination ? À titre personnel, avant ton départ, avais-tu des préjugés, une certaine appréhension de la destination et de ce qui pouvait t’attendre sur place ? 

Le choix du Pérou est né de mon amour pour la culture latine et l’envie de découvrir un continent et une population qui m’était encore jusqu’alors inconnue. 

Comment s’est passé la période précédent le départ au niveau de l’organisation de l’équipe, l’intégration des centraliens dans le groupe, le financement de ce PE, les échanges avec les associations partenaires présentes sur place ?

Il faut savoir que chaque projet nécessite une préparation dense en amont et une organisation assez complexe jusqu’au départ. Chaque équipe fonctionne ainsi sous la forme d’une “mini association” où chacun à un rôle bien défini qui permet d’être efficace dans la récolte des fonds mais également dans l’organisation même du projets (Sec G, logistique, logement, events…). 

Il est primordial de créer une bonne cohésion d’équipe entre l’ensemble des participants et cela se fait dès les premiers instants après la sélection faite par Solidari’terre. Ainsi, nous réalisons régulièrement des réunions afin de parler des avancées de la récolte mais également de mettre en place nos futurs plans d’actions et d’échanger des moments tous ensemble. 

Que recommanderais-tu à un futur respo de PE pour cette période précédant le départ ?

Il est vraiment important que l’ensemble des participants soit plongé au plus vite dans le projet, que chacun ait une responsabilité, c’est une source de motivation et ça permet de créer une belle dynamique dans la période pré-mission. Il ne faut pas hésiter à prendre le lead et à organiser des réunions régulièrement afin que l’équipe fasse connaissance et qu’il y ait des affinités de créées avant même le départ.

Sur place

Vous étiez où exactement ? 

La mission s’est déroulé dans les collines de la capitale péruvienne Lima. Plus précisément, le local communautaire et l’école que nous avons rénové étaient situé dans un district au Nord de Lima, nommé Mi Perú. 

Qu’est-ce que vous avez fait concrètement sur place ? 

Une fois sur place, l’association partenaire Techo avec laquelle nous avons travaillé nous encadrait durant l’ensemble de notre temps de chantier (env. 5 jours par semaine). En dehors du temps où nous étions dans la communauté Mi Peru, notre groupe était totalement indépendant de faire ce que bon lui semble. 

Pouviez-vous visiter les environs les weekends ? Que faisiez-vous comme “loisirs” ?

Nous avons eu l’occasion durant les 3 semaines de missions de profiter le temps d’un week-end des alentours de Lima. En dehors de cette escapade de quelques jours, nous sortions souvent en ville et nous avons eu la chance de tomber pendant une période de fêtes au Pérou avec différents évènements comme la Copa America, los juegos panamericanos ou encore las fiestas Patrias. 

Que retiens-tu des personnes sur place, de la culture, de la nourriture, etc. ?

Nous avons fait de magnifiques rencontres au Pérou et notamment dans la communauté Mi Perú où nous avons réalisé le projet, les habitants étaient incroyablement aimables, serviables et nous avons eu de beaux moments d’échange et de partage avec eux. La culture péruvienne dans son ensemble, que ce soit ses traditions ou son art culinaire a su nous en mettre plein les yeux !

Après la période PE 

Avez vous fait un roadtrip ? 

Après avoir terminé le projet sur Lima, nous sommes partis en direction de Cuzco l’ancienne capitale de l’empire Inca. Une fois sur place, nous avons séjourné quelques jours dans une auberge de jeunesse dans le centre historique et nous avons pu visiter différents villages Inca aux alentours avec de nombreux vestiges (Pisac, Maras…). Nous avons ensuite continué notre voyage en direction du Machu Picchu, que nous avons pu découvrir au levé du soleil à 6h du matin alors qu’il n’y avait encore que très peu de touristes. Pour certains courageux, l’ascension du mont Huayna Picchu à quelques centaines de mètres au dessus de la ville sacrée a offert une vue imprenable sur l’ancien site inca.

De manière générale sur ton expérience, que conseillerais-tu à quelqu’un de Soli, des futurs mandats, qui souhaiterait prendre la respo d’un PE ? 

Cette respo et ce projet on été pour moi une expérience que je ne suis pas prête d’oublier, à la fois sur le plan humain mais aussi personnel. C’est une réelle chance de pouvoir participer mais également gérer un tel projet et si c’était à refaire je n’hésiterai sans aucun doute.

Et si tu avais quelque chose à dire à quelqu’un qui hésiterait encore à prendre part à un PE pendant ses années à l’em, que lui dirais-tu ?

Participer à une mission internationale avec Solidari’terre fut l’un des meilleurs choix opérés lors de ma scolarité à l’em. J’ai à la fois pu répondre à mon envie de découvrir de nouvelles cultures et cela tout en participant à un projet qui a un réel impact. Alors toi aussi, n’hésites plus et envoles-toi pour un projet avec Soli !


Entretien avec Sébastien, 3A d’emlyon membre de cette MISI

Période précédant le départ 

Quand t’es venu l’envie de prendre part à un PE ? Pour quelles raisons ? 

J’ai eu envie dès le début de l’EM de partir en PE pour me rendre utile et vivre cette expérience originale. C’est aussi une occasion de vivre une expérience très forte avec des amis/connaissances de l’école.

Pourquoi cette destination ? 

C’était très naturel de choisir le Pérou pour moi car j’ai des origines de là-bas. Je connais donc relativement bien le pays.

Ton entretien avec Soli s’est (évidemment) bien passé, mais aurais-tu des conseils au niveau de l’entretien pour quelqu’un qui candidaterait à de futures missions  ?

Je pense que le plus important est d’être naturel pendant l’entretien, et de bien montrer qu’on est conscients de la visée du projet. Il me semble que Soli cherche à confirmer de son côté que le groupe fonctionne bien (avec donc des personnes compatibles), et que les candidats prennent bien conscience qu’il s’agit d’un projet humanitaire qui peut parfois être difficile. Je pense qu’il faut bien faire le point sur sa motivation à partir en projet humanitaire et ne pas hésiter à le montrer pendant l’entretien.

Comment as-tu vécu la période précédant votre départ (découverte de l’équipe, team-building, ensachage, etc.) ? 

Pour moi, le projet commence bien avant le départ puisqu’il faut récolter en équipe une somme conséquente pour financer les besoins du projet. Cela demande du travail (que j’évaluerai à 1 après-midi par semaine par personne à peu près), souvent lors de sessions d’ensachage (où nous proposions aux personnes sortant de supermarché de participer financièrement au projet). C’est aussi en effet le moment où l’équipe se découvre, avec des teambuilding et autres apéros.

Sur place

Quelles étaient les conditions de vie sur place ? Est-ce que ça différait avec ce à quoi tu t’attendais ?

Malgré mes origines péruviennes, on ressent toujours une différence culturelle lorsque l’on est là bas. Les villes sont très différentes, notamment le trafic beaucoup plus chaotique.

Décris-moi une journée type s’il te plaît.

Dans notre cas, la journée commençait par un réveil très tôt (souvent 6h ou 7h le matin), un petit déj dévoré en vitesse haha et puis 2h de bus direction aeropuertoo. Ensuite, nous avancions sur les différentes tâches de notre chantier : Assemblage des murs (composées de petites planches de bois), Peinture, Construction de la charpente …

À midi, nous déjeunions chez des habitants, et c’était d’ailleurs toujours excellent 🙂 On remettait le couvert l’après midi sur le chantier, jusqu’à 17h environ avant de reprendre le bus pour 2h (voire 3h parfois avec le trafic). Ca faisait tout de même de longues journées et le soir on ne traînait pas beaucoup avant de tous se coucher.

Que retiens-tu des personnes sur place, de la culture, de la nourriture, etc. ?

C’était une très belle expérience du côté humain, nous avons rencontré des personnes avec des cultures très différentes, que ce soit les personnes qui travaillaient dans notre ONG sur place que les autres volontaires (notamment un groupe de brésiliens avec qui on a bien matché).

Culturellement c’était très enrichissant avec la découverte d’une autre société et la nourriture est excellente au Pérou, notamment le fameux Ceviche !!