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Le conseil en stratégie et marketing avec Margaux de Dianous

Issue des classes préparatoires du lycée Saint Jean de Douai, Margaux de Dianous a intégré emlyon en 2016. Après une première année généraliste, Margaux décide de se spécialiser en marketing : marketing culturel, stratégique, gestion de projets… Elle réalise plusieurs stages dans le secteur de l’agro-alimentaire et de la grande distribution : assistante category manager chez Franprix ou assistante chef de produit chez Panzani. À la recherche de nouveaux défis et d’un périmètre d’interventions plus large et stimulant, elle se tourne finalement vers le conseil, en conservant son intérêt pour le marketing. Margaux obtient un stage de fin d’études chez Vertone, un cabinet de conseil en stratégie et marketing, dans lequel elle exerce aujourd’hui en tant que consultante.  

Propos recueillis par Diane Schneider

Le M : Bonjour Margaux, quelle est l’expertise du cabinet Vertone ?

Margaux de Dianous : Vertone est un cabinet qui se distingue par ses missions stratégiques autour des métiers du marketing, de l’innovation, du développement commercial et de l’expérience client, avec une approche tournée vers les tendances de demain (data, innovation, IA, nouveaux modèles…) au service du client final. Nous apportons notre expérience à de nombreux acteurs phares des secteurs des services : Distribution, Télécoms, Services Financiers, Assurances, Énergies, Transports…

Logo Vertone. Crédits : Vertone.

Comment se déroule une mission de conseil type chez Vertone ?

Il n’y a pas vraiment de mission type chez Vertone, c’est ce qui m’a attirée. La longueur et les objectifs des missions varient énormément mais pour vous donner un exemple, ma première mission était une mission pour le compte d’un grand réseau d’assurance français. Nous avions développé des outils pour leurs conseillers professionnels (dont les portefeuilles sont des boulangers, artisans, banquiers…) afin de les aider à améliorer leur relation client-professionnel et à mieux vendre certaines offres assurantielles. Cette mission était très intéressante car nous avons pu accompagner le client sur toutes les phases du projet : du cadrage de la mission au déploiement auprès de tous les conseillers du réseau en France, en passant par le développement des outils et leur optimisation. Cette mission était assez longue mais ce n’est pas forcément le cas pour toutes les missions chez Vertone !

Quel est votre quotidien ? 

Notre quotidien varie vraiment en fonction des missions mais généralement, nous sommes plutôt autonomes sur nos travaux. Lors de ma précédente mission par exemple, nous travaillions en équipe côté Vertone et nous avions des réunions d’avancement hebdomadaire en plus des réunions ad hoc avec des équipes projet chez le client. Actuellement, ma mission me permet d’être réellement intégrée à l’équipe client, ce qui fait que j’ai très régulièrement des contacts avec le client. En matière d’horaires, Vertone met un point d’honneur à respecter l’équilibre de vie de ses consultants, ce qui permet de ne pas finir très tardivement comme dans certains cabinets : personnellement, je commence vers 9h et je quitte le bureau vers 19h30. 

Selon vous, quels sont les hard et soft skills indispensables à l’exercice de votre métier ? 

Je dirais que la qualité principale à avoir est la rigueur : nous avons dès le stage des responsabilités et nos recherches et rendus doivent être structurés et synthétiques. Ensuite, je dirais que l’ouverture d’esprit et la curiosité sont essentielles car la diversité des missions requiert de s’ouvrir à des sujets que l’on ne maîtrise pas forcément au départ et sur lesquels il faut rapidement monter en compétences. Il faut aussi être capable de travailler vite et d’aller à l’essentiel. Dans mon cas actuel, je suis très autonome mais généralement, le travail en équipe promu chez Vertone impose d’aimer le travail de groupe et de savoir écouter. Et pour citer un dernier soft skill, être à l’aise à l’oral est important car nous pouvons être amenés à présenter nos idées et projets à des directeurs de grandes entreprises ! 

En matière de hard skills, je dirais que l’important est la maîtrise d’Excel et de PowerPoint, très utile pour les nombreux slides à réaliser lors de nos missions !

Quelles sont les évolutions possibles du métier ? 

Nous commençons en étant consultant junior puis nous montons en grade tous les 18 mois environ : consultant confirmé, senior… Nous pouvons ensuite passer manager, poste qui propose une dimension managériale et commerciale plus affirmée que pour les consultants. À chaque grade, les missions confiées changent et les responsabilités augmentent. Ce n’est qu’à partir du poste de consultant senior que l’on se spécialise sur l’un des 3 pôles chez Vertone : Industrie et services, Commerce et loisirs ou Services financiers.

Quelles sont les transformations à l’œuvre dans votre secteur d’activité ?

Dans notre secteur du conseil en marketing, beaucoup d’enjeux sont à prendre en compte mais s’il faut en choisir quelques-uns, je parlerais des innovations en matière d’offre, de services et de méthodes de travail qu’il est primordial de suivre. Le recueil et l’analyse de la data, par exemple, sont clés et notamment dans certains secteurs dans lesquels évoluent nos clients, comme la grande distribution. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’une cellule data a été créée depuis quelques années, regroupant différents analystes et data scientists. 

D’autre part, l’urgence climatique reste selon moi LE sujet clé. D’abord au sein de Vertone, de plus en plus d’initiatives et de choix mettent le développement durable au premier plan. Mais c’est surtout dans le choix de nos missions et dans les propositions faites à nos clients, jusqu’aux instances les plus hautes que nous pouvons aussi faire changer les choses. Nos clients voulant ou devant s’adapter rapidement aux nouvelles réglementations et exigences, c’est donc un sujet clé dans le conseil en marketing, selon moi. 

 Avez-vous des conseils pour les étudiants d’emlyon qui souhaitent embrasser cette profession ?  

Par rapport à mon parcours, je pense qu’avoir eu une expérience préalable en marketing dans un grand groupe comme j’ai pu le faire dans le secteur de la grande distribution est un plus car j’ai pu découvrir les façons de procéder de ces entreprises et leurs problématiques. C’est intéressant mais ça n’est pas du tout un prérequis ! En matière de préparation, il faut s’entraîner aux différents cas et bien se renseigner sur le cabinet dans lequel on postule. En tant que recruteur, c’est toujours apprécié mais c’est surtout en tant que candidat que cela porte ses fruits : chaque cabinet est différent (thématiques, missions, clients, environnement, taille…) et tous ne vous correspondent pas forcément. Pour finir, n’hésitez pas à contacter les alumni qui sont toujours contents de partager leur expérience et d’aider des emlyens !