« La beauté de mon expérience à Sumba réside avant tout dans la dreamteam composée dès le début : équilibrée, avec des caractères différents et qui ont super bien matchés, une bonne ambiance, de la bienveillance entre nous et une émulation collective sur les chantiers ! ». Clairement, Louis a vécu sa meilleure vie à Sumba. Profondément marqués par les relations avec les villageois développées au cours des trois semaines de chantier, et surtout cette cérémonie d’adieux très émouvante, lui, Mathilde, respo de cette MISI, et le reste de l’équipe, ont laissé en retour une belle empreinte dans le coeur des villageois.
Entretien avec Mathilde, 3A d’emlyon respo de cette MISI
Période précédant le départ
Quand t’es venu l’envie de devenir respo de PE ? Pour quelles raisons ?
Dès mon entrée chez Soli, je savais que je voulais être responsable d’une mission à l’international, et si ce n’était pas le cas, au moins partir en mission avec une équipe Soli. Les raisons sont diverses : premièrement les nombreux témoignages des 2A, 3A déjà partis les années précédentes, tous avaient l’air de dire que ça avait été une expérience incroyable, inoubliable, bouleversante…etc, j’avais envie de voyager, de découvrir de nouvelles cultures, de vivre une expérience humaine forte, d’apporter un peu de mon aide à des populations dans le besoin. Mais je n’avais pas juste envie de partir. Être respo, c’est surtout mener à bien la période pré mission, celle un peu moins marrante, où il faut réussir à créer la cohésion et la motivation au sein de l’équipe pour récolter l’argent nécessaire, et bien préparer ce voyage solidaire. C’est très gratifiant d’avoir une mission sur le long terme (6 mois), et de devoir la gérer du début à la fin. Enfin, un autre aspect qui m’attirait bien, c’était l’aspect “ouvert” de ce projet. Par ouvert j’entends, ouvert sur l’EM et Centrale Lyon. En effet, ce n’est pas un projet interne à Soli, au contraire. Notre équipe de 16 étudiants, de toutes promo, toutes asso avec des profils bien différents et des étudiants ne se connaissant pas au départ, fut aussi une très belle aventure humaine.
Pourquoi avoir choisi cette destination ? À titre personnel, avant ton départ, avais-tu des préjugés, une certaine appréhension de la destination et de ce qui pouvait t’attendre sur place ?
A vrai dire, ce n’était pas la destination en elle-même qui me préoccupait le plus. Tous les PE m’auraient beaucoup plu je pense. J’ai quand même dû faire un choix, et ce fut l’Indonésie (sur l’île de Sumba), car on m’avait dit que pour ce PE, le contact avec la population locale était très fort : nous travaillons dans un village, aidés par de nombreux villageois et accompagnés d’une ribambelle d’enfants.
Je ne crois pas que j’avais des préjugés… Peut-être quelques inquiétudes d’ordres sanitaires (type dengue ou paludisme).
Comment s’est passé la période précédent le départ au niveau de l’organisation de l’équipe, l’intégration des centraliens dans le groupe, le financement de ce PE, les échanges avec les associations partenaires présentes sur place ?
Très bien d’une manière générale ! Nous avons récolté environ 6500€ pour un budget de 4500, donc très positif ! Les échanges avec l’asso se sont très bien passés, j’étais en relation avec la responsable de l’association, anglaise d’origine (donc communication très facile). En ce qui concerne l’intégration des différents membres du PE, elle s’est faite au fur et à mesure, mais tout le monde semble s’être également intégré !!
Que recommanderais-tu à un futur respo de PE pour cette période précédant le départ ?
J’ai fait un beau rapport de passation pour la prochaine respo !! Mais le plus important c’est évidemment d’essayer de tous se connaître avant (avec des petits diners/soirées), et de savoir que chacun va s’investir à sa manière et chacun à son rythme… il ne faut pas stresser pour rien.
Sur place
Vous étiez où exactement ?
Sur l’île de Sumba, en Indonésie, dans le village de Lole Ole. Si Sumba est deux fois plus grande que Bali, elle est cependant totalement en dehors des sentiers battus. C’est surtout une des îles les plus pauvres d’Indonésie où les habitants vous accueillent merveilleusement avec des danses, des costumes et des chants étranges pour nous.
Quel encadrement avez-vous eu sur place (de la part de l’asso locale, des habitants, etc.) ?
Nous étions plutôt bien encadrés par l’association locale, composée d’une dizaine de personnes. Ils nous ont bien accueillis, nous ont tout expliqué lors de la première journée à Sumba, nous on donné un emploi du temps précis. Ensuite, tout au long du projet, nous avions toujours un ou deux membres présents avec nous sur les différents chantiers pour nous guider. Les habitants étaient également très présents : ils nous ont beaucoup aidé sur le chantier, je pense que leur participation aux travaux était égale à la nôtre, si ce n’est supérieure. Enfin, les femmes étaient là aussi avec les enfants, ils nous offraient du thé, du café, des noix de coco et du manioc tout le long de la journée. Nous déjeunions dans une famille.
Qu’est-ce que vous avez fait concrètement sur place ? Est-ce que cela différait de ce qui était prévu ?
Au début, nous avions 4 projets de construction : la construction de 3 toilettes (petites cabines un peu à l’écart des maisons, dans trois hameaux du village), et la construction d’un “learning house”, elle aussi munie de toilettes. Nous étions donc au début divisés en 4 équipes, 3 équipes de 3 et une de 7. Nous avons fini tous les chantiers, et les équipes de 3 ont rejoint le grand chantier vers la moitié de la mission.
Description d’une journée type : lever à 7h30, petit déjeuner à l’hotel. Le “bus” vient nous chercher à 8h, il dépose chaque équipe sur son chantier (environ 15 minutes de trajet). Nous travaillons jusqu’à midi, repas avec les familles, nous reprenons le travail sur le chantier et nous nous arrêtons vers 16h. De 16h à 18h, nous aidons le village dans des activités diverses : récolte du café, travail dans les rizières, cours d’anglais aux enfants, jeux…)
Pouviez-vous visiter les environs les weekends ? Que faisiez-vous comme “loisirs” ?
Oui, tous les week-end nous étions baladés par notre gentil chauffeur de bus (aussi responsable des énergies renouvelables au sein de l’association). Nous avons parcouru de nombreux endroits exceptionnels de l’île : plages immenses, sauvages et désertes, cascades et rivières, rizières, collines et petites montagnes, même un lagon. Nos loisirs étaient donc de la visite et du repos sur les plages. Le dernier soir, nous avons aussi été invité à un mariage traditionnel !
Que retiens-tu des personnes sur place, de la culture, de la nourriture, etc. ?
Nourriture bonne mais très monotone (base de riz blanc, bouillon de légumes, poulet grillé et tofu). La culture est très intéressante : il y a beaucoup de traditions (habits, chants, danse, nourriture, cérémonies).
Quant aux personnes, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire qu’ils étaient adorables. Certes un peu timides au début (surtout le adultes, les enfant beaucoup moins), mais vraiment accueillantes, avec une simplicité des moyens et du coeur admirable, qui nous fait réfléchir, nous petits européens blancs en voyage solidaire à l’autre bout du monde. La journée, sur le chantier, nous avions de nombreuses occasions de nous rapprocher de ces personnes. Les hommes travaillaient avec nous sur le chantier, les enfants aussi, les femmes s’occupaient vraiment bien de nous. Le souvenir que j’ai de ces villageois est un bouquet de visage, de sourires et joie débordante ! Certes, parfois la communication était un peu primaire (certains adultes ne parlaient pas un mot d’anglais, nous avions pour certains les bases en Indonésien), mais cela nous a aussi appris à quel point la communication non verbale pouvait être riche en émotions.
Question bateau : un souvenir marquant de la période PE ?
Question très difficile !! Mais s’il fallait choisir, je dirais sûrement la dernière journée avec les villageois et les enfants, sur le chantier. C’est difficile à expliquer, et trouver les bons mots. C’était un moment très fort, beaucoup d’entre nous ont pleuré, et presque tous nos amis indonésiens aussi. Nous avons fait une sorte de cérémonie d’adieux avec quelques discours forts en émotions. Des adieux assez déchirants.
Après la période PE
Avez vous fait un roadtrip avant ou après la partie PE ?
Une petite partie de l’équipe (4 personnes) ont dû faire le roadtrip avant pour des raisons de disponibilités. Le reste de l’équipe (nous étions 11) avons fait un beau tour de Bali pendant une dizaine de jours. Nous sommes restés sur Bali (et Nusa Penida une petite île au sud de Bali). Nous sommes allés un peu partout (la plupart du temps en taxi, comme nous étions nombreux, c’était le plus pratique). Nous sommes passés par Ubud, ses rizières et son fameux marché, par Amed, ses plages de sables noir, et ses coraux multicolores, par le mont Batur (800 mètres de dénivelé à 4h du matin pour observer le lever du soleil : incroyable !), par Kuta et Seminyak et leurs spots de surf. Nous avons fini en beauté avec l’île magnifique de Nusa Penida !
De manière générale sur ton expérience, que conseillerais-tu à quelqu’un de Soli, des futurs mandats, qui souhaiterait prendre la respo d’un PE ?
De bien lire mon rapport de pass ! Et de prendre les choses comme elles viennent !
Et si tu avais quelque chose à dire à quelqu’un qui hésiterait encore à prendre part à un PE pendant ses années à l’em, que lui dirais-tu ?
Que ce fut sincèrement une des plus belles expériences de ma vie.
Entretien avec Louis, 3A d’emlyon membre de cette MISI
Période précédant le départ
Quand t’es venue l’envie de prendre part à un PE ? Pour quelles raisons ?
Je me suis laissé tenté par l’amphi de présentation, en tombant sur la com’ facebook de soli. J’ai chauffé deux potes pour venir avec moi à cet amphi, et en sortant ca nous a bien plu. On a regardé si on avait l’été libre avec notre cursus et c’est parti on a postulé aux entretiens avec les respo.
Je suis parti au Vietnam il y a quatre ans dans une mission de solidarité qui ressemble beaucoup aux PE de Soli. J’avais beaucoup aimé l’expérience. C’était très riche humainement, même si j’avais trouvé qu’un mois c’est très court pour être utile, et pour comprendre une culture tellement différente. L’idée de repartir donner un peu de temps, un peu de sueur et dans un cadre fabuleux – l’indonésie en l’occurrence – me plaisait bien ! D’un point de vue pragmatique un PE à l’autre bout du monde ce n’est pas avoir un grand coeur, c’est aussi une grande tranche de kiff entre potes, dans des paysages fabuleux, où au sein des villages on accepte de se laisser toucher par des rencontres imprévisibles, riches et inédites. Chacun vit le projet de manière différente sur place, mais pour tout le monde il y a un désir de se confronter à l’altérité et à apprendre de l’autre, chez lui et avec lui.
Pourquoi cette destination ? À titre personnel, avant ton départ, avais-tu des préjugés, une certaine appréhension de la destination et de ce qui pouvait t’attendre sur place ?
L’Indonésie tout simplement parce qu’en terme de projet c’est ce qui me parlait le plus : l’aspect manuel du travail sur place (construction), et la beauté du pays m’ont attirés. Concrètement je me voyais bien manier une pelle, une machette ou une truelle pendant trois semaines, plutôt qu’encadrer un cours d’anglais dans une école. C’est une affaire de caractère, rien de plus. Et j’avais gardé une souvenir particulier de l’Asie du Sud-Est, même si chaque pays est très différent.
Ton entretien avec Soli s’est (évidemment) bien passé, mais aurais-tu des conseils au niveau de l’entretien pour quelqu’un qui candidaterait à de futures missions ?
J’aurais tendance à dire que ce n’est pas un entretien. C’est juste une discussion avec deux Soli, dans leur local. Pour moi l’intérêt de cet entretien – avant même la logique de sélection, bien que obligatoire compte tenue de la taille des promos – c’est d’essayer de verbaliser nos raisons de partir à l’autre bout du monde. C’est souvent la même chose qui sera dite, mais c’est important je pense pour les Soli de l’entendre, et de s’assurer que les team ne se prennent ni pour des sauveurs du monde dans les villages où elles sont envoyées, ni pour des touristes-humanitaires. Il faut aussi un vrai équilibre au sein des équipes, donc c’est pour cerner un peu le caractère de chacun. La beauté de mon expérience à Sumba réside avant tout dans la dreamteam composée dès le début : équilibrée, avec des caractères différents et qui ont super bien matchés, une bonne ambiance, de la bienveillance entre nous et une émulation collective sur les chantiers ! Et on ne vit pas dans un monde des bisounours : partir trois semaines avec des gens que l’on n’a presque jamais vu avant c’est pas facile, on a eu la chance d’avoir une ambiance toujours au sommet, et c’est aussi parce que dès le début l’équipe était bien constituée ! Des gros malins atypiques et attachants venus de centrale, des moins malins venus d’un peu partout à l’EM, des timides et des grands déconneurs, des super actifs et des gens posés : il fallait un peu de tout. Cet entretien c’est donc pour comprendre qui tu es et pourquoi tu veux t’envoler à l’autre bout du monde dans ce contexte, donc je conseillerais juste d’y aller pour discuter, sans s’inventer une vie, ce serait pas soli…
Comment as-tu vécu la période précédant votre départ ?
L’équipe a mis du temps à s’impliquer à fond, on avait plusieurs centraliens en alternance, beaucoup de 2A engagés dans divers projets de leurs assos respectives. C’était pas facile de se voir tous, et de prendre le temps. Le PE paraissait loin. On a fait quelques bonnes bouffes ou soirées ensemble pour se connaître, et on s’organisait comme on pouvait pour récupérer des sous. Les équipes tournaient et c’était un bon moyens de nous rencontrer tous, par petit groupes. Après je dois dire aussi que pas mal de 2A se connaissaient avant le départ, ca a pu faciliter les choses, et c’était moteur pour le groupe. Il n’y a pas eu de sous-groupe au sein du PE, ce qui est une belle réussite je trouve ! Tout le monde a trouvé sa place naturellement. Notre respo teambuilding est vraiment fort (c moi lol mdr)
Sur place
Quelles étaient les conditions de vie sur place ? Est-ce que ça différait avec ce à quoi tu t’attendais ?
Les conditions de vie dans le village dépendent selon les hameaux : pas toujours d’électricité, et des maisons plus ou moins spacieuses et belles. Les plus pauvres vivaient dans des maisons en bambous, surélevée au dessus de leurs cochons. Les plus riches avaient un peu d’électricité et des murs en bétons. Dans tous les cas la simplicité est le maître mot à Sumba : jamais rien de trop.
Je ne m’attendais à rien, ni en bien ni en mal, j’avais envie de découvrir et de comprendre un peu mieux leur façon de vivre. On ne peut pas trop s’attendre à quelque chose de précis dans une île à des milliers de kilomètres de Lyon, où les humanitaires européens sont les rares étrangers à l’aérorort, et où on ne trouve quasi aucune photo sur internet : je voulais découvrir, sans trop chercher à m’imaginer au préalable comment cela pourrait être. J’associais juste peut-être un peu cela aux villages vietnamiens que j’ai vu, par raccourci de pensée.
Décris-moi une journée type s’il te plaît.
Il fait beau, tout le temps. Il fait chaud, mais pas trop lourd, tout le temps aussi. On part le matin de notre petit hôtel tout simple, pour rejoindre dans notre “magic bus” le village, on est ensuite splittés en petites équipes. Chacun mouille le maillot sur son chantier, aux côtés des indonésiens, avec ou sans traducteur. Pour la beauté du geste. Cependant, manager en herbe ou élève-ingénieur : on n’est pas des ouvriers BTP dans l’âme donc on apprend sur le tas, sous le regard amusé ou les rires légers des enfants du hameau. On creuse, on pioche, on coupe, on martèle, on porte et où mélange sable et ciment… On prend le déjeuner avec eux, on joue au foot, on amuse les enfants, toujours plus nombreux, toujours plus souriants. Le travail avance à vue d’oeil, et les relations amicales se noue très rapidement ! La barrière de la langue tombe rapidement dans l’effort ou dans le sport, c’est chose connue, mais en faire l’expérience interpelle – dans le bon sens. La présence du traducteur se fait de moins en moins désirer, au fur et à mesure que les jours coulent. Le bus nous reprend en fin d’aprem, on se retrouve tous et on se pose ensemble à l’hôtel. Les soirées entre nous sont des moments sympas aussi. L’équipe devient rapidement une simple bande de bons copains, hors du contexte de l’école, loin des discussions creuses de couloirs entre deux amphis.
Que retiens-tu des personnes sur place, de la culture, de la nourriture, etc. ?
C’est difficile comme questions. Je retiens que les personnes sont merveilleusement accueillantes, comme nulle part ailleurs. Ils vivent avec une simplicité extrême et semblent heureux, comblés par des petites choses qui comptent pour eux. Leur lien à la terre est très fort, proximité avec la nature oblige. C’est une chose qui frappe et c’est logique, le fait que ce constat vienne de citadins français peut amuser. La nourriture est plutôt bonne, en revanche il faut aimer le riz, personne n’a eu trop de difficultés à s’acclimater à la nourriture. Après… on est français, le pays de la bonne bouffe, donc toute comparaison n’a aucun sens ! Finalement je dirai que c’est compliqué de résumer une culture en quelques phrases, d’autant plus que nous ne sommes restés que trois semaines et beaucoup de choses nous ont sûrement échappées. Je retiens aussi une dizaine de mots indonésiens, une compétence de plus pour mon LinkedIn. Bagus !
Question bateau : un souvenir marquant de la période PE ?
Beaucoup de souvenirs marquants, aussi bien sur les chantiers qu’entre nous le soir ou les weekends en vadrouille dans l’île. J’ai trouvé que les larmes de Martinus – chef du village d’une jovialité rare – au moment du discours de départ étaient sincères et belles. C’était émouvant, on a pris conscience de la simplicité de coeur des membres du villages, ils étaient particulièrement heureux de nous avoir rencontrés, eux aussi ! Nous ne nous rendons pas compte ce que c’est pour eux que de nous accueillir, venus de si loin. Les fruits des différents chantiers sont et seront utiles, même si notre valeur ajoutée réside davantage dans le financement des matériaux que dans les coups de truelles, souvent bien gauches. Il y avait une forme de reconnaissance paradoxale dans ces larmes. Nous voulions les remercier de leur accueil si chaleureux pendant ces trois semaines, et ils nous remerciaient à leur tour pour nos quelques coups de pelles ! C’était fort.
Après la période PE
Peux-tu me parler en quelques lignes de votre road trip ?
J’ai fait le roadtrip avant le PE. Je suis parti avec des amis – dont un seul qui faisait parti de la team Sumba – à Bali, puis Lombok, que je recommande vivement. Je suis parti au moment du roadtrip à cause de conflits de dates, dans un été bien chargé avant 40 ans de vie professionnelle. Mais je n’ai eu que des bons retours des 10 jours de roadtrip après. Ils se sont bien éclatés, et c’était une belle façon de profiter du pays après Sumba. L’île est peu représentative du tourisme en indonésie tellement elle est reculée et (encore) préservée. A titre personnel je trouve que les richesses naturelles de Sumba dépassent celles de Bali ou Lombok, il n’y a personne sur les spots, l’authenticité est bien présente.
Et si tu avais quelque chose à dire à quelqu’un qui hésiterait encore à prendre part à un PE pendant ses années à l’em, que lui dirais-tu ?
Tu ne pourras pas partir en mission de solidarité internationale pendant tes années en M&A. Saisis l’occasion de voyager et de rencontrer de belles personnes autour d’un projet utile et sympa qui pardonne un peu ton empreinte carbone de l’avion !