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Sciences Po Lyon : un catalyseur pour travailler dans le privé pour le public

Les Instituts d’études politiques sont connus pour préparer leurs étudiants aux fonctions publiques avec la culture du sens de l’intérêt général. Pourtant, 80% des diplômés travaillent aujourd’hui dans le privé contre 20% dans le public. Cela n’est en rien incompatible. Nombreux sont les recruteurs qui apprécient cette pluridisciplinarité, cet esprit critique, cette maîtrise du discours et cette ouverture sur le monde cultivés par les étudiants qui passent par la case IEP. Imaginez-vous le combo : des étudiants polyvalents et informés, fins connaisseurs du monde de l’entreprise et de ses rouages, spécialisé dans un secteur (marketing, finance, …) avec des qualités et des compétences transverses. C’est ce que propose emlyon business school à travers le double-diplôme avec l’IEP Lyon. Lucia Martinez a fait le choix de s’engager sur cette voie et est aujourd’hui consultante secteur public chez KPMG. Découvrez avec nous son profil ! 


Carole : Peux-tu commencer par te présenter ? 

Lucia : Lucia Martinez. Je suis arrivée en France en 2014. J’étais dans un lycée français au Salvador, puis j’ai fait deux ans de classe préparatoire au lycée Champollion à Grenoble avant d’intégrer emlyon business school. Une fois à emlyon, j’ai postulé pour le double-diplôme Sciences Po Lyon. J’ai été acceptée et j’ai fini mes cours l’an dernier. Et depuis, j’ai fait un stage de janvier à juillet à KPMG Montpellier dans le secteur public avant d’être prise en CDI à KPMG Marseille depuis octobre. Voilà où j’en suis ! 

C. As-tu toujours fait tes stages dans le secteur public ?

L. Pas du tout. Quand j’étais au Salvador, j’ai eu beaucoup d’expériences en lien avec le secteur public, c’était plutôt du volontariat dans le secteur de la santé notamment. J’ai fait mon premier stage dans une start-up immobilière – loin du secteur public ! Et puis par la suite, j’ai enchaîné avec mon stage de fin d’étude chez KPMG – avec le double-diplôme Sciences Po Lyon, nous n’avons pas d’année de césure. 

C. Tu as parlé du volontariat au Salvador. Peux-tu préciser cette expérience ? 

L. Nous faisions beaucoup de “semaines médicales”. Nous accueillions des médecins venus de l’étranger pour les conduire dans des petites communautés afin de soigner les habitants. Leur profil pouvait varier d’une année à l’autre : opticien, gynécologue, médecins généralistes… Nous restions une journée entière sur place avec eux en emportant bien évidemment les différents médicaments que nous avions – les médecins avaient un aperçu en amont des médicaments qui étaient en notre possession – et les habitants les recevaient après leur diagnostic. Aux côtés de mon père, j’ai aussi baigné dans ce monde, je l’accompagnais dans ses missions mais j’avais surtout des fonctions supports ! J’ai toujours été en lien avec ce secteur finalement. 

C. Pourquoi avoir choisi de faire un double-diplôme Sciences Po Lyon ? Il y a tellement d’opportunités à emlyon, le choix a dû être difficile ! 

L. Depuis longtemps, je savais que je voulais exercer un métier en lien avec le secteur public. Quoi exactement, je ne savais pas encore : travailler dans une association ou encore dans une ONG par exemple. D’ailleurs, c’est ma formation à Science Po Lyon qui m’a fait prendre conscience que ce n’était pas ce que je souhaitais faire. J’avais hésité à choisir ce double-diplôme, non pas pour le panel d’opportunités proposées par emlyon mais parce que choisir ce parcours signifiait renoncer à mon année de césure et donc à mon échange a fortiori. J’ai eu un parcours assez particulier. Quand je suis sortie de Terminale, je ne connaissais absolument rien au système éducatif français. Mon CPE m’a proposé de faire une classe préparatoire, cela restait une voie généraliste et me laisserait deux années pour réfléchir. En arrivant en classe préparatoire, j’ai été informée qu’à la fin des deux années, il y avait à la clé, une école de commerce ! Cela, je ne le savais pas au moment de l’inscription. Quand je suis arrivée à emlyon, tout était très orienté “entreprise privée” et je ne m’y retrouvais pas complètement, que ce soit les cours de finance sans jamais toucher la finance publique ou les comptes publics, ou encore le conseil sans aucun rapprochement avec le secteur public. Il y avait éventuellement les quelques cours de géopolitique proposés par l’école qui pouvaient nous laisser appréhender ce monde, mais rien d’autre. Je sentais vraiment que quelque chose me manquait personnellement dans l’offre des cours à emlyon. Science Po Lyon a été la bonne opportunité pour m’ouvrir à ce monde-là et venait compléter tout ce que j’avais appris à l’école. 

C. Avec du recul, qu’est-ce que ce double-diplôme avec Sciences Po Lyon t’a apporté ? 

L. Je dirais – cela doit être très personnel – que ce double-diplôme m’a apporté avant toute chose de la légitimité vis-à-vis de moi-même. J’ai toujours été convaincue de vouloir travailler dans le secteur public sans le connaître. La question qui se posait alors était de savoir avec quelle légitimité j’aurais “le droit” de chercher à travailler dans un milieu dont je ne maîtrise ni le fonctionnement ni les codes. Au niveau des compétences, je trouve que les deux parcours se complètent assez bien. À emlyon, nous avons eu des cours fondamentaux en entreprise comme des cours de comptabilité, des cours de droit, etc. À Sciences Po Lyon, comme nous arrivons en 4ème année, nous n’avons pas ces cours, nous nous orientons plus spécifiquement. J’ai eu par exemple des cours de finance publique et de financement international (double de la Corporate Finance), que je n’aurais jamais pu prendre si je n’avais pas eu les bases de finance acquises à emlyon. D’un autre côté, j’ai eu de nouveaux cours que je n’aurais jamais pu prendre à emlyon, comme la politique publique. 

C. Quelles sont tes missions en tant que consultante junior secteur public chez KPMG ?

L. À KPMG, nous avons plusieurs offres : organisation management et RH, offre finance, offre politique publique, offre système informations. Lorsque tu es recruté(e), tu l’es souvent pour une offre avec une majeure et une mineure. J’ai été recrutée pour l’offre finance avec comme mineur l’offre organisation management et RH, ce qui veut dire que je peux avoir des missions orientées vers la mineure ou des missions sur les deux. En finance, je touche à tout ce qui concerne les évolutions de la réglementation financière ces dernières années. Cela suit une logique d’organisation par région. Nous travaillons beaucoup avec les communes dans le coin de Marseille, avec les départements, avec des communautés de communes à proximité sur les sujets des dotations de l’Etat, sur les transferts de compétences, les mutualisations. Nous nous alignons aussi sur le cycle électoral : des nouvelles élections ont eu lieu l’année dernière, nous faisons donc beaucoup d’audit de début de mandat pour toutes les administrations qui viennent d’entrer. Finalement, mes missions concernent les enjeux financiers importants : baisse de dotation de l’Etat depuis plusieurs années, transfert de compétences de communes à communauté de communes ou métropoles, des communes qui nous appellent spécifiquement pour connaître l’état de leurs finances. 

C. Pourrais-tu nous donner un exemple plus concret d’une de tes missions, celle que tu as eu le plus à cœur à mener ? 

L. Actuellement, nous sommes en pleine mission. Une loi a rendu obligatoire le transfert de compétences eau et assainissement des communes aux communautés de commune. L’ensemble des acteurs s’était engagé dans la démarche, en particulier la communauté de communes pour laquelle nous travaillions. Et, une fois que le transfert a eu lieu, la loi a changé, plus besoin de le faire horizon 2020, ce transfert devient obligatoire à l’année 2024. Beaucoup des communes qui étaient réticentes au départ à ce transfert ont voulu récupérer leur compétence quitte à devoir la re-transférer d’ici 2024. Cette mission était très intéressante puisque nous allions à contre-courant de ce que nous avions l’habitude de faire : aller de la compétence des communes à la communauté ; ici il s’agissait de rétro-pédaler, aller des communautés vers les communes. Il fallait donc voir toutes les dépenses qui avaient été faites dans la communauté de communes cette année-là : identifier celles relatives à chaque commune, pour qu’ensuite chaque commune puisse construire son budget. L’objectif étant qu’à la fin de l’année, elles soient toutes en règle avec leurs obligations et qu’elles puissent bien commencer l’année suivante pour voter un budget et établir une stratégie. C’était vraiment une mission très complète : nous avions des réunions avec le Tribunal administratif – celui qui était revenu sur la décision et qui avait autorisé le changement – nous étions pris un peu dans les mouvements de va-et-vient des acteurs présents qui étaient partants le jour x pour telle décision puis le jour x+1 pour l’autre décision. Nous devions tout de même avancer, or nous dépendions beaucoup de la décision de justice qui pouvait tout changer. L’aspect juridique dans cette mission est très important, ce n’est pas tous les jours que nous pouvons y toucher ! Nous avons aussi eu des réunions avec le département des finances et le préfet. Beaucoup d’acteurs autres que les communes et les communautés de communes étaient impliqués dans cette mission. Cette expérience m’a vraiment permis d’élargir mes horizons : développer mes connaissances sur le fonctionnement des autres collectivités, travailler avec des personnes avec qui nous ne sommes pas habituellement amenés à travailler, et surtout dans un cadre exceptionnel. Nous sentions que les personnes avec qui nous travaillions avaient besoin de nous, que ce que nous faisions les aidait véritablement et qu’il y avait un impact derrière chacune de nos actions. C’était très satisfaisant. De plus, nous jouions contre le temps d’une certaine manière : j’aime travailler sous pression, c’est-à-dire le fait de se dire qu’à la fin du mois il faille que le process soit complètement construit, que tout soit fait, que nous puissions avancer. 

C. Beaucoup de personnes à qui j’ai parlé et qui travaille dans ce secteur ou dans une entreprise tournée vers le secteur public disent qu’ils ont changé de voie parce qu’ils étaient à la recherche de sens dans leur travail. Est-ce ton cas ? 

L. Il y a du sens dans tous les métiers. Je suis dans une entreprise privée qui a une offre tournée vers le secteur public. Ce n’est pas du bénévolat, nous ne sommes pas dans une logique de secteur public et malgré tout cela, je dirais que oui. Je recherchais en partie du sens et je l’ai trouvé chez KPMG. Je t’ai parlé tout à l’heure de mon expérience au Salvador et je pense que tout vient de là. Au Salvador, il n’y a pas de secteur public, il n’y a que de la corruption, rien ne marche. Je sais que de nombreuses personnes ne sont pas d’accord avec moi car le système public français est très critiqué, mais pour moi, tout ce que le secteur public fait sur le territoire français est vraiment admirable ! Ce sentiment s’explique en partie par le fait que je compare les deux systèmes salvadorien et français. Travailler pour le secteur public et pas forcément dans le secteur public fait sens pour moi car toute mon enfance, je n’ai pas connu cela et je trouve tout simplement incroyable de travailler avec toutes ces personnes ! 

C. Comment apportes-tu ta pierre à l’édifice dans ton équipe avec une formation en management couplée à ta formation à Sciences Po Lyon ? Quelles sont les forces de chaque parcours qui te permettent de bien mener tes missions ?

L. Cette double formation m’a apporté une double-vision. Dans mon travail en interne à KPMG, entreprise dont les missions concernent avant tout l’audit, nous évoluons avec une logique d’objectifs à atteindre, de performance et de production. En cela, je pense qu’emlyon nous a bien préparés pour ce qui est de la compréhension globale de l’entreprise, dans l’organisation et le management. Être consultant en secteur public dans un cabinet privé est un métier qui demande d’être capable d’écouter, d’exprimer des idées, d’expliquer et de se présenter comme une personne experte dans son domaine face à un interlocuteur qui peut connaître plus ou moins bien le secteur. Je dois constamment jongler entre ces différents rôles. Depuis quelques années déjà, le secteur public est en train de changer. Une logique de performance émerge et fait sens pour les agents confrontés à leurs difficultés. En ce sens, la formation à emlyon – les cours et les MOOC – a été très enrichissante et est utile. Cette logique calquée sur le secteur privé est appliquée en suivant les différentes spécificités du secteur public (ses acteurs et ses règles) et cette sensibilité vient de Sciences Po Lyon. La formation emlyon – Sciences Po Lyon me permet de faire le lien entre leurs objectifs – être de plus en plus performant à la manière des entreprises privées mais sans la partie profit, seulement diminuer au maximum leurs dépenses – et les contraintes du milieu. C’est à ce moment-là que les choses s’imbriquent. 

C. Quelle image du secteur public avais-tu en arrivant chez KPMG puis après y avoir travaillé ? 

L. Au départ, je me fiais aux préjugés : les fonctionnaires ne travaillent que 4 heures par jour, le secteur public est très bureaucratique avec beaucoup de paperasse, assez lent etc. La réalité est autre. Les acteurs des communes que nous rencontrons sur le terrain lors de nos missions en déplacement se dédient corps et âme à leur emploi, ils se rapprochent du 50 heures par semaine, certains sont là de 6 heures du matin à 20 heures du soir. Ils cherchent constamment à apprendre ; ils savent qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires pour mener leur projet à bien. Ils font donc appel à un cabinet de conseil qui leur permet d’apprendre beaucoup sur leur propre métier – ils n’ont pas toujours le temps, il y a tellement d’évolution réglementaire et ils ont tellement de choses à gérer en parallèle qu’ils ont besoin de déléguer cette partie veille et adaptation. J’ai vu des personnes vraiment déterminées, impliquées et avec une volonté d’apprendre et de réussir. J’ai évoqué plus tôt leur difficulté à renouveler leur effectif. Des personnes travaillant dans le secteur public et dans les communes, beaucoup sont en âge d’aller à la retraite. Ce sont notamment ces personnes qui viennent toquer à notre porte pour continuer leur activité parce qu’il n’y a pas de jeunes qui souhaitent devenir secrétaire de mairie dans une petite commune par exemple. En réalité, le secteur public est très dynamique. C’est un secteur qui souhaite se moderniser et de fait présente plein d’opportunités avec une marge de manœuvre infini, notamment pour des étudiants issus d’école de commerce comme nous. Nous sommes de plus en plus sollicités pour les aider dans leur démarche de recherche de performance ! 

C. Selon toi, quels sont les défis et les solutions pour le secteur public aujourd’hui et demain ? 

L. L’attractivité est un grand enjeu, mais cela varie d’une institution à l’autre : le défi est beaucoup plus grand pour les petites structures que les grandes structures. Il y a aussi un défi au niveau économique : les dotations baissent depuis des années, des contractualisations entre communes et Etat sont signées pour diminuer les dettes et les dépenses. Ils entrent de plus en plus dans une logique de performance que le secteur public n’avait pas : ils sont contraints de mieux gérer leur argent, de mieux allouer les fonds. Cela se manifeste beaucoup dans nos missions ! Certaines personnes viennent nous voir en connaissant leurs plus gros postes de dépense mais ne savent pas quoi faire pour les diminuer sans augmenter les impôts et sans licencier les employés. L’objectif à atteindre : les dépenses des communes ne doivent pas augmenter de 1,2% par an. 

Au niveau de solutions, c’est assez personnel et je ne pense pas que cela soit la solution pour tout, mais les mutualisations et les unions de communes aident beaucoup. Tu arrives dans une structure plus importante, avec plus de moyens pour gérer plus de projets. Le problème : cela efface le rôle des communes qui se retrouvent à faire moins de choses. C’est un équilibre à avoir entre les deux. 

C. Dans ton département, le secteur public, est-ce que vous envisagez de nouveaux axes stratégiques et de développement pour accompagner encore mieux les communautés ? 

L. Nous essayons de proposer de nouvelles offres. Nous sommes actuellement au milieu de l’étude de la nouvelle loi de Finance 2021. Nous y retrouvons par exemple la baisse des impôts de production. Il s’agit d’un plan de relance, l’objectif est d’inciter les entreprises à suivre certaines directives, en contrepartie, les communes et les communautés de communes qui recevaient cette part d’impôts de production ne les reçoivent plus et se trouvent à court de recettes. Les missions sur ces sujets, nous les voyons venir ! Une commune qui va nous appeler pour connaître l’impact de cette loi sur leur budget, ainsi que les compensations du côté de l’Etat. À l’adoption de ce type de loi, c’est souvent l’Etat qui compense les communes – du moins les premières années d’application -, pour qu’il n’y ait pas un déséquilibre soudain dans leur finance. Dans ce cas-là, cela va faire partie de la même offre, c’est toujours nous qui allons la traiter. D’autres cas existent. Une personne de KPMG qui trouve une opportunité en découvrant un marché pour lequel il serait intéressant de développer une offre. À KPMG, ce type de projets est lancé depuis quelques années avec par exemple un senior manager qui a ouvert toute une offre pour les collèges qui ont des points caractéristiques très particuliers : nettoyage, agents, département RH. C’est lui le référent niveau national et régional pour KPMG au niveau des collèges. 

C. As-tu des conseils à donner à un étudiant qui souhaite travailler dans un cabinet tel que KPMG ? 

L. Je ne parlerai que pour le secteur public chez KPMG. Le processus de recrutement est composé de plusieurs épreuves : des cartes classiques à commenter, un texte à résumer et ensuite un entretien. Tout ce qu’ils veulent savoir c’est vérifier ta capacité à travailler en équipe, les motivations qui te poussent à vouloir intégrer le groupe et réaliser les missions qui te sont proposées, ta capacité à t’adapter à leurs méthodes de travail et voir si tu te projettes à court ou long terme dans l’entreprise. Pour réussir dans le secteur public, il faut arriver avec un esprit d’ouverture et d’écoute. Les acteurs avec qui vous interagirez ont parfois des problèmes qu’ils ne sont pas conscients d’avoir. C’est en écoutant, en discutant, en échangeant, que vous pourrez les aider. 

Ensuite, quelques conseils lorsque l’étudiant sera à KPMG. Je dirais qu’il faut connaître avec qui il travaille et poser des questions à tout moment si une chose n’est pas claire. Les missions sont si variées qu’il tombera forcément sur une autre personne qui aura déjà travaillé sur le même cas ou sur un cas similaire à celui qu’il doit traiter. Quand nous connaissons personnellement la personne et que nous savons qu’elle a déjà travaillé sur le cas, il est plus aisé d’aller lui demander directement de l’aide pour compléter un point sur lequel nous bloquons plutôt que de passer des jours à rassembler toutes les informations de notre côté en partant de 0. A KPMG, il faut faire appel à un véritable travail d’équipe et pas qu’au niveau régional ; c’est de véritables collaborations avec des outils de travail relayés dans toute la France. Nous avons fait un support de présentation sur la loi finance et ce support est censé servir à l’ensemble du groupe, tout KPMG finance dans toute la France !


A savoir : 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter Lucia Martinez ! 

Si la formation Double-diplôme Sciences Po Lyon vous intéresse, voici quelques dates importantes à retenir pour ne pas passer à côté de l’opportunité – vous recevrez bien évidemment un mail de l’administration à l’approche de la date de candidature, mais vous pouvez dores et déjà y réfléchir et faire mûrir votre projet professionnel ! 

Avril : dépôt du dossier de candidature. Ce dossier comprend un un document Word à complémenter pour résumer votre parcours académique, le relevé de notes de l’année 1 à emlyon business school et une lettre de motivation répondant à la consigne : “Expliquez comment ce double-diplôme est un élément important dans la construction de votre projet professionnel” 

Plusieurs critères de sélection sont pris en compte : cohérence du projet professionnel explicité (définition, parcours, etc.), résultat académique et motivation. Le nombre de places est limité à 12 étudiants chaque année. 

Juin : annonce des résultats. Si vous êtes sélectionné(e), vous serez recontacté(e) en fin d’année suivante afin de faire votre choix de spécialisation.