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Rencontre avec Aloïs Ginet, responsable de la boutique BDS

Si vous avez exploré un peu le rez-de-chaussée du bâtiment A d’emlyon, vous ne pouvez pas avoir raté la boutique du BDS ! Vous y trouverez des pulls, des sacs et autres accessoires à l’effigie de notre école mais aussi divers produits issus de collaborations avec d’autres associations tels des T-shirt faits avec DressCode ou des gourdes en collaboration avec le Noise. Vous l’avez compris, la boutique est le lieu où vous trouverez tous les accessoires pour faire de vous le parfait emlyen ! Cela dit, gérer une boutique durant ses études : comment est-ce que cela se passe ? Rencontre avec Aloïs Ginet, le responsable boutique du BDS.


Bonjour Aloïs, d’abord pourrais-tu nous en dire un peu plus sur la boutique ?

La boutique est gérée par des membres du BDS et nous y vendons des produits pour les étudiants comme des pulls, par exemple. Elle se situe dans un local un petit peu caché : en face des machines à café du rez-de-chaussée du bâtiment A.

Comment est gérée la boutique au sein du BDS : disposez-vous d’un pôle, quels sont les enjeux pour l’association… ?

Historiquement il y a un pôle boutique au BDS composé de deux personnes : un responsable [boutique] et un co-responsable boutique mais, cette année, nous étions trois : je travaillais avec Kate Paulet et Charlotte De Boisse. Nous sommes un pôle un peu à part au sein du BDS. En effet, nous avons une activité un peu différente du cœur d’activité de l’association à savoir l’organisation d’événements autour du sport.

Pour l’association, la boutique peut être une source de revenus mais, cette année, elle a plutôt été un poste de dépense. La boutique n’est pas ce qui va faire exploser notre budget : elle nous permet surtout de combler la différence pour nos événements qui se révèlent être déficitaires. En effet, sur certains gros événements, il peut s’avérer compliqué d’être à l’équilibre au niveau budgétaire. 

Pour ce qui est des enjeux de la boutique, tout dépend de la vision de cette dernière qu’à le mandat en place. Cette année, notre objectif était vraiment de transformer et faire évoluer la boutique plus que de se concentrer sur les ventes ou le chiffre. Aussi, beaucoup de choses ont changé en 2020 ! Faire évoluer la boutique, avoir les clés d’un local qu’il était possible de disposer et d’aménager et savoir que chaque amélioration est positive et reconnue comme telle : c’est ce qui m’a motivé pour rejoindre l’équipe boutique à mon arrivée au BDS. Les possibilités et les changements possibles étaient nombreux et nous n’étions pas limités dans nos projets ce qui nous a permis de faire beaucoup de choses ! Je considérais que la boutique avait un potentiel énorme même si ce n’est pas, et de loin, le pôle le plus demandé du BDS. Pour ma part, j’avais envie de m’y investir et j’ai pu bénéficier du soutien de Jean Foulcault et Ombeline De Touzalin, le président et la trésorière de l’association, qui m’ont fait confiance pour gérer le projet ce qui m’a d’autant plus motivé pour devenir le responsable boutique.

Avez-vous des partenariats spécifiques pour la boutique ? Si oui lesquels ?

Quand j’ai pris la responsabilité de la boutique, le projet était d’en faire un endroit agréable qui profite aux élèves, collaborateurs et alumni d’emlyon et de le faire connaître comme tel. Pour ce faire, nous nous sommes basés sur un élément central de la vie de notre école : les associations. L’objectif était de réussir à concerner ces dernières en transmettant l’idée que, si le BDS à la chance de disposer du local et des clés, la vocation de la boutique est de profiter à tous. Un axe majeur de notre mandat a donc été une réflexion autour de la manière dont nous pourrions inclure tout le monde au sein de ce local.
Cette réflexion a abouti à des réalisations concrètes avec la création de plusieurs partenariats. D’une part, un partenariat avec Dress Code : nous vendons désormais des T-shirts dont ils ont réalisé le design. En effet, il nous semblait logique que l’association de mode de l’école ait sa place au sein de la boutique. D’autre part, nous avons créé un partenariat avec le Noise pour proposer des gourdes dans un matériel plus écologique que le plastique. Enfin, nous avons créé récemment un partenariat avec Libr’Air : nous avons quelques-uns des livres de leur bibliothèque à la boutique et orientons les étudiants vers leur local s’ils ne trouvent pas leur bonheur dans la sélection ou, tout simplement, s’ils souhaitent découvrir la bibliothèque dans son intégralité.

J’aimerais vraiment que les partenariats continuent de se développer et qu’à terme, la boutique devienne un lieu de passage et d’interaction avec un corner pour chaque association qui le souhaite. Aussi, si vous avez l’idée d’une manière dont votre association pourrait profiter de ce lieu, n’hésitez pas à nous contacter nous nous ferons toujours un plaisir de vous répondre et de travailler avec vous à la réalisation d’un projet commun. Jusqu’ici, nous avons donné suite à l’intégralité des propositions que nous avons reçues !

Vous disposez de ventes à la fois en physique et en digital sur le site de la boutique. Quel est votre moyen de vente le plus efficace et pourquoi selon toi ?

J’ai commencé à créer le site lorsque j’étais en stage, un peu en amont du mandat. En effet, il n’était pas rare que nous nous voyions demander le catalogue des produits que nous vendions et le site permettait de répondre à cette attente. Nous l’avons finalisé récemment et il est en ligne depuis septembre 2020. Sans doute reste-t-il des choses à améliorer mais cela crée une autre interface entre la boutique et les membres de l’école.

De plus, toujours dans l’idée de créer une synergie autour de la boutique, nous avons créé un lien avec le réseau alumni et, une fois ce partenariat établi, nous avons beaucoup travaillé en collaboration avec ces derniers.

Mais pour revenir à la question, notre moyen de vente reste la boutique. Notre site est davantage un support visuel et un support de communication ou il est possible d’accéder au catalogue de produits et de réserver des articles à venir récupérer, sous dix jours, auprès de nous. Nous ne faisons pas de vente en ligne car cela demanderait une organisation complexe et une équipe avec plus de membres.
De plus, nous avons également créé une page Instagram afin de donner de la consistance à la communication de la boutique.

Globalement, au cours de cette année, notre objectif a été de poser des bases solides pour la boutique dont pourront bénéficier les futurs mandats.

Concrètement, que fais-tu quotidiennement au sein de la boutique ?

Depuis le début de l’année, nous avons surtout fait un important travail de mise en place et d’aménagement. Nos missions ont changé tout au long de ce processus et nous n’avons pas encore eu le temps de nous installer dans une véritable routine. L’activité au sein de la boutique est importante mais le travail d’organisation des permanences l’est encore plus. En effet, ce ne sont pas tous les jours les mêmes membres du BDS qui tiennent la boutique : il y a une rotation. D’ailleurs, je tiens à souligner l’investissement du mandat 2020 puisque toutes les permanences ont été assurées sur la base du volontariat. Ce soutien que nous a apporté notre mandat a été une véritable chance pour les membres de la boutique et je tiens à les en remercier ! Nous avons également mis en place de nouveaux outils : un terminal de carte bancaire et un Excel recensant les ventes entre autres.

Cela dit, il est difficile de parler de routine. En effet, nous aimerions que les étudiants viennent nous voir à la fois pour acheter des produits mais aussi pour discuter avec nous du projet qu’ils pourraient avoir avec la boutique. Par exemple, récemment nous avons été contacté par des élèves qui nous disaient que ce serait bien que nous vendions des masques. Je leur ai dit de passer nous voir à la boutique pour discuter du projet. A mon sens, cet échange avec les autres étudiants et la construction de projets communs est aussi, voire plus, important que les ventes en tant que telles.

Quels ont été les grands projets que vous avez mené cette année autour de la boutique ?

Nous avons travaillé sur trois aspects principaux : 

D’abord, développer la communication au travers du site et de la page Instagram.

Ensuite, rénover le local et le réorganiser avec la création d’un espace de stockage séparé de l’espace de vente. C’est désormais chose faite : le local est plus accueillant.

Enfin, développer les partenariats et c’est ce qui nous a pris le plus de temps mais aussi ce qui a été le plus intéressant. Dans un premier temps, nous avons développé un partenariat avec les alumni qui trouvaient intéressant de communiquer sur une interface développée par les étudiants. Nous avons d’ailleurs une section spéciale alumni sur notre site qui nous a permis de donner réellement de l’élan à ce dernier. De plus, les alumni ont la vertu d’être vraiment dans une logique de réciprocité dans leurs partenariats : ils s’intéressent réellement au projet et, s’ils s’investissent aussi pour favoriser le réseaux alumni, ils ne perdent pas de vu le fait qu’il faut que le partenariat nous apporte quelque chose et favorise nos projets. Dans le cadre de la boutique, le concours de pitch des alumni nous a permis de prendre de l’ampleur. En effet, ce concours de pitch se déroule devant les alumni mais aussi les services de communication de l’école. Aussi, nous avons présenté notre projet devant un public très réceptif et attentif à nos besoins et attentes et c’est particulièrement enrichissant. Nous remercions d’ailleurs sincèrement Anne Deslage du département Alumni et Mathieu Cottereau en charge de la communication externe.

Dirais-tu que le fait d’être étudiant à emlyon t’aide dans la gestion de la boutique ?

Je dirais que oui. En effet, à emlyon il y a bien sûr les cours mais aussi les personnes et le réseau associatif qui est particulièrement développé. Aussi, sans ce cadre qu’est emlyon, l’émulation et la communication engendrées en son sein nous n’aurions pas pu développer les partenariats comme nous l’avons fait.  

Pourquoi as-tu personnellement choisi de devenir le respo boutique lors de ton entrée au BDS et quels apports en attends-tu ?

J’ai décidé de devenir respo boutique parce que j’adorais l’idée qu’on me donne les clés d’un petit magasin ! De plus, avoir la possibilité de gérer complètement une boutique est une belle opportunité et un projet particulièrement stimulant. Autre grand avantage, la possibilité de faire énormément de choses et de mener de nombreux projets dans un environnement où les risques sont très limités. En effet, je n’ai pas contracté de prêt pour lancer la boutique, si un produit que nous lançons ne marche pas personne ne nous le reprochera… Aussi, la respo boutique alliait à la fois des possibilités multiples et des projets très concrets, le tout dans un cadre de confiance créé par le mandat et les membres du bureau qui nous ont suivis et soutenus toute cette année. En effet, nous avions le sentiment que l’ensemble de l’association approuvait nos projets, de plus, ils témoignaient d’un enthousiasme qui nous motivait beaucoup dans nos projets. J’ai donc pris mon poste pour toutes les raisons évoquées ci-dessus et cette expérience a été l’occasion de me former et de développer des compétences dans des domaines que je ne connaissais pas du tout : tenue d’un excel de vente, création de site…

Finalement, si je devais résumer mes motivations initiales : développer de nouvelles compétences mais aussi et surtout faire profiter de ce lieu aux membres de BDS et toutes les personnes d’emlyon. 

Pourrais-tu me donner les trois adjectifs qui définissent au mieux la boutique selon toi ?

Interactif, convivial et coopératif. Trois adjectifs très axés partenariats parce que c’était vraiment notre objectif cette année que de développer cet aspect. Cela dit, chaque mandat arrive avec ses propres objectifs et ces projets. En 2020, nous avons posé de nouvelles bases en termes d’aménagement et de partenariat et les autres mandats verrons comment ils souhaitent faire évoluer tout cela par la suite. Ce sera Maxence du mandat BDS 2021 qui reprendra la boutique l’année prochaine. On m’a souvent demandé si je pensais que le prochain responsable était aussi motivé que j’avais pu l’être, et très franchement : je ne me fais aucun souci là dessus ! A lui de jouer.

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