Au fil de l’eau et des rencontres, on apprend assez rapidement que la notion de « femme » est différente selon les pays et les cultures, comme les notions d’ «aimer» ou de «séduire» peuvent l’être. Cependant, la notion de respect reste notablement la même en tout point du globe. Le M a été sensible au projet de ces étudiants, bardés d’ambition, avec la volonté de faire bouger les lignes là où ils sont, et à leur échelle.
Que ce soit le #MeToo, le #BalanceTonPorc ou encore l’initiative étudiante d’emlyon business school Balance Ton Stage, tous trois dénoncent des rapports sociaux de genre et de sexe inégalitaires et anormaux dans la société, visibles dans la sphère privée et publique. Seulement, le foyer de départ de ces mouvements de dénonciation des violences sexistes et sexuelles (ndlr : abrégé VSS) reste le monde du travail et la sphère corporate.
La vie étudiante est rythmée par les événements et les rencontres, en soirée, autour d’un verre, au sein d’un groupe de travail, toute personne peut être victime ou être tenue coupable de VSS. De même, amenés à entrer dans la vie active après leur passage à emlyon, souvent à un poste de manager, les étudiants doivent être garants de leurs actes. C’est dans ce contexte que les responsables RSE de chaque association étudiante d’emlyon business school ont reçu une formation VSS et ont eu pour mission de former à leur tour les membres de leur association respective. emlyon business school s’est saisi du sujet et a lancé depuis la rentrée 2020 plusieurs projets conduits par la Direction RSE de l’école : la plateforme de signalement en ligne speakup, la formalisation d’un protocole de signalement et d’accompagnement basé sur la mobilisation d’un réseau de référents internes et le lancement de différents modules de formation et de campagnes de sensibilisation à destination de toutes les parties prenantes de l’école – étudiants, équipes pédagogiques et administratives, personnels. L’école ne se résume pas qu’au campus d’Ecully et le sujet des VSS n’est pas spécifique à la France. Dans la réflexion d’un management intercampus, il a fallu penser global. C’est ainsi qu’un appel à candidature a été lancé pour un makers’ project dont l’objectif était d’ “éduquer et informer tous les étudiants des campus d’emlyon” sur le sujet des VSS, en établissant “une stratégie de communication autour des VSS pour les campus d’emlyon à l’étranger i.e. pour l’Inde, le Maroc et la Chine” (Evelyne).
Le M est parti à la rencontre d’Evelyne Trieu, étudiante PGE à emlyon business school sur le campus d’Ecully, membre du BDI et représentante française dans l’équipe multiculturelle du projet, ainsi que Stéphanie Kergall, responsable des projets RSE à emlyon business school et initiatrice du projet.
Par Carole Zheng, rédactrice chez Verbat’em
“L’objectif est de créer un climat favorable pour que les jeunes aient envie d’échanger et pour faire avancer ces thématiques de diversité et de lutte contre les VSS quels que soient le pays et la culture d’origine”
Stéphanie Kergall
Ce projet fait partie des quelques projets lancés cette année par l’école – penser le futur Learning Hub du Hub Gerland ou encore penser le futur espace de restauration de l’école – qui ont fait appel à la participation directe des étudiants dans la réflexion stratégique d’emlyon.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons ce qui se cache derrière le sigle VSS. Selon le guide des violences sexuelles et sexistes rédigé par le gouvernement, les violences sexuelles et/ou sexistes recouvrent “toutes situations dans lesquelles une personne impose à autrui un ou des comportements, un ou des propos (oraux ou écrits) à caractère sexuel”. Selon l’UNHCR, les violences sexuelles et sexistes désignent “tout acte commis contre la volonté d’une personne et fondé sur les rôles différents que la société attribue aux hommes et aux femmes, et sur des relations de pouvoir inégales (…) [Elles peuvent] être de nature physique, émotionnelle, psychosociale et sexuelle (…)”. Dans les deux définitions, les notions de contrainte et de consentement sont très importantes. Cependant, il est difficile d’identifier, de qualifier et de caractériser l’acte susceptible d’être une VSS. Légalement, il existe une pyramide des actes de VSS hiérarchisés selon leur gravité.
Et le consentement, c’est quoi ?
Back to the project …
Stéphanie Kergall a vécu plusieurs vies avant d’arriver à emlyon. Grand reporter pendant de longues années, elle a été amenée à vivre dans près de 60 pays, couvrant l’actualité avec cette curiosité dévorante de comprendre la réalité perçue à travers le prisme des codes culturels afférents aux communautés rencontrées. En arrivant à emlyon, elle apporte avec elle cette sensibilité. Sa volonté est “d’aider à instiller graduellement une compréhension fine du cross-culturel auprès des étudiants, et auprès des équipes si possible aussi“.
Quant à Evelyne, étudiante PGE d’emlyon après une formation en droit, et une des student leaders du projet : “j’ai décidé de rejoindre ce projet pour plusieurs raisons, à commencer par sa dimension interculturelle. Mon propre background est multiculturel, j’ai grandi avec une double culture. C’est notamment pour cette raison que j’ai rejoint le BDI. J’avais vraiment hâte de travailler sur un projet qui aurait un impact réel sur tous les campus étrangers d’emlyon. En ce qui concerne les VSS, je n’étais pas spécialiste du sujet. Seulement, en tant qu’étudiante et en tant que femme, c’est un sujet important et j’aurais moi-même aimé être mieux informée plus jeune pendant mes études, avant mon passage à emlyon.“
A la genèse de ce makers’ project, on retrouve deux expériences transculturelles extrêmement riches et un désir de former des managers fin connaisseurs des subtilités culturelles des pays dans lesquels ils débuteront ou continueront leur carrière professionnelle.
“Ce projet a été une évidence. On ne peut plus lancer de projet à emlyon sans qu’il ne soit décliné sous un prisme cross-culturel.”
Les racines du projet
Le projet suit les pas institués par la Direction RSE d’emlyon dès sa création, il y a plus d’un an et demi, lorsque l’équipe a établi une liste des priorités de l’école, parmi lesquelles figuraient en première ligne les VSS. Pour y parvenir, l’école a mis en place tout un programme et s’est entourée d’experts, que ce soit en communication, sur la prise de parole auprès du public étudiant, ou sur des questions plus techniques, concernant le domaine de la santé, du juridique et du social. Le dispositif de lutte contre les VSS a été pensé en plusieurs temps en considérant les besoins réels des étudiants, interrogés suivant le calendrier associatif et académique afin de l’adapter au mieux. Prenons l’exemple de la CRA 2021 avec la semaine de la vigilance au cours de laquelle des ateliers de sensibilisation, en partenariat avec L’Oréal notamment, ont été programmés, ou encore aux périodes précédant le départ en stage des étudiants, “à partir de la rentrée 2021, tous les étudiants qui partiront en stage seront formés sur la thématique des VSS par un binôme constitué d’un membre de Balance ton stage et d’un membre de notre équipe carrière afin de savoir comment réagir face à du harcèlement au travail par exemple.” (S. Kergall)
La première étape concerne la prévention, la formation et la réception du message formulé par les étudiants. Dans cette optique, l’école a lancé la plateforme de signalement speakup. De nombreux acteurs sont impliqués : tout le staff d’emlyon est formé aux questions des VSS et un réseau de référents nommés dans tous les programmes d’emlyon a été construit afin d’accompagner au mieux les étudiants dans leur quotidien. A cet effet, le Wellness Center joue également un rôle primordial : “la psychologue et l’infirmière de l’école sont les premières personnes à récupérer la parole, de façon anonyme ou déclarée. En effet, nous avons souhaité que chacun puisse entrer dans le sujet en respectant sa pudeur” (S. Kergall). La culture infiltre toutes les couches du dispositif.
La seconde étape concerne l’après signalement. “A cette première marche, s’ajoute un service juridique composé d’experts pour accompagner les étudiants, qui le demandent, dans leur démarche juridique en cas de situations plus graves.” Du côté de l’école, le conseil de discipline s’est emparé du sujet et la sanction peut aller jusqu’à l’exclusion de l’étudiant ou de l’étudiante concerné(e) par les faits.
La troisième étape est caractérisée par “la volonté de voir emlyon comme un campus global“. emlyon accueille chaque année près de 8900 étudiants de 120 nationalités différentes, “nous avons plus de la moitié de nos étudiants qui viennent de l’étranger. Les questions que nous nous sommes posées étaient conséquentes : 1. comment les accueillir sur nos campus français en les intégrant et en leur faisant comprendre cette problématique, 2. comment former ceux qui partiront à l’étranger, 3. comment leur adresser le message souhaité.”
Attention, “le but n’était en aucun cas de faire un jugement moral ou juridique des législations locales des pays où nous avons des campus mais de sensibiliser et former les étudiants pour leur donner des clés de compréhension applicables plus tard dans leur carrière professionnelle (…) nous essayons de développer une culture générale de la tolérance, du respect de la diversité et du respect de la femme dans son intégralité physique et morale.” (Stéphanie K.)
En termes plus pratique et opérationnel, l’objectif apparent était de construire une stratégie de communication autour du sujet des VSS pour les campus d’emlyon à l’étranger, i.e. pour l’Inde, le Maroc et la Chine. “Sachant qu’une stratégie de lutte contre les VSS est déjà instaurée à Ecully, la question se posait maintenant de l’étendre aux autres campus, tout en l’adaptant complètement à la culture locale. (…) Nous avions également pour mission de promouvoir la plateforme speakup auprès des étudiants afin qu’ils puissent, s’ils le souhaitent, signaler toutes sortes de situation d’écarts de comportements : les VSS ou tout autre type de discrimination. ” (Evelyne Trieu)
En termes d’organisation, qu’est-ce que ça donne ?
La composition de l’équipe a été intelligemment pensée afin de répondre aux objectifs du projet – et aller bien au-delà des livrables puisque l’objectif ultime est de “créer un climat favorable pour que les jeunes aient envie d’échanger et pour faire avancer ces thématiques de diversité et de lutte contre les VSS quels que soient le pays et la culture d’origine “ (S. Kergall) Trois student leaders du campus d’Ecully auraient le rôle de coordinateur – un membre du BDI pour l’aspect international et culturel, un membre du Collectif Olympe pour l’expertise du sujet et un autre membre pour son expérience opérationnelle sur le sujet des VSS -, et chaque campus à l’étranger serait représenté par un binôme. Dans la sélection des profils candidats, il était important pour Stéphanie Kergall d’impliquer dans le projet des profils masculins: “pouvoir impliquer des garçons dans ce projet me tenait particulièrement à cœur ! Nous avons un binôme garçon-fille pour l’Inde et le Maghreb. (…) Il était important pour moi de laisser la place au vécu. Or, quand un garçon s’implique dans un tel projet, ce n’est jamais neutre. (…)Votre génération voit les filles revendiquer fortement leurs droits, et quoi de mieux pour défendre ces droits que d’avoir à ses côtés ses comparses masculins ?” (Stéphanie Kergall) (ndlr : pour varier les discours, je vous renvoie à celui tenu par Emma Watson en 2014 pour la campagne de HeForShe.)
” (…) nous avons eu beaucoup de liberté en termes de format. Stéphanie Kergall, qui était notre sponsor et appartient au département RSE de l’école, avait ses objectifs ; elle nous en a fait part et pour la suite, elle nous a vraiment laissé carte blanche. On avait des réunions très régulières avec elle ; très disponible pour notre projet, elle nous a beaucoup soutenus. Après nos brainstormings, nous essayions des choses, les lui exposions, elle nous faisait un retour et nous nous adaptions ensuite. Elle nous a beaucoup aidés au niveau des ressources : mise en contact avec des personnes intéressantes pour notre projet notamment. C’était vraiment “pratique”.” (Evelyne T.)
Avoir une sponsor si impliquée détonne légèrement dans le paysage des makers’ project, rien de surprenant quand on connaît la personnalité de S. Kergall. Pour porter son premier makers’ project, Stéphanie K. s’est entourée d’une coéquipière au profil extrêmement complémentaire au sien : face à sa fougue et à son énergie, elle souhaitait à ses côtés une expertise académique structurée.
“Catou Faust est une personne que j’apprécie beaucoup à emlyon, c’est un des professeurs de l’école qui maîtrise le mieux je pense la cross-culturalité. (…) Elle a une ossature méthodologique de par sa formation. Il faut le rappeler je ne suis pas issue d’une formation pédagogique mais journalistique, j’ai été grand reporter. J’avais envie de laisser les étudiants chercher, de bousculer leurs idées, de jouer ce rôle de shaker. Catou pouvait apporter ce cadre, cette méthodologie et structuration nécessaire au makers’ project.”
Les étudiants du makers’ project ont très vite écarté une vision trop parcellaire du projet, à savoir assigner un student leader à chaque binôme. Ils ont fait le choix d’impliquer les student leaders au sein des trois binômes en fonction des besoins et de l’avancée du projet dans le but de “fluidifier et fructifier les idées grâce aux expériences de chacun”. (E. Trieu)
“Il y a eu une première étape de constat. Chaque binôme a fait un état des lieux de la situation des VSS dans son pays et au sein de la communauté étudiante. (…) A partir de ce constat, nous avons décidé de faire travailler les binômes séparément dans un premier temps. Dans la mesure où chaque pays était dans une situation différente, nous souhaitions voir les idées que développerait chaque binôme avec leur expérience locale. Nous avions des réunions régulières qui réunissaient tous les membres de l’équipe afin d’identifier ce qui était intéressant et pourrait être réutilisé dans l’établissement de la stratégie sur-mesure pour d’autres pays.”
“Ce qu’on a fini par proposer, c’est un kit tout prêt de visuels, de posters, de vidéos, de templates et de messages, tous réutilisables, éditables et adaptables, que nous avons remis aux mains des départements RSE de chaque campus. A cela s’est ajouté un bloc de contenus communs et des supports plus spécifiques adressés aux campus.” (E. Trieu)
A travers ces paroles nous pouvons lire une certaine frustration partagée par tous les étudiants ayant participé à ce makers’ project. Frustrés de ne s’arrêter qu’à l’amont du projet en délivrant ce kit de visuels et de messages “déclinés de la manière la plus opérationnelle possible” qui n’était destiné dès le départ qu’à être utilisé et déployé par d’autres. “C’était frustrant pour les étudiants. Seulement, il est difficile de réaliser les deux étapes en 4 mois. Je les ai mis en contact avec des équipes locales des campus de Chine et du Maroc. Chaque campus a ses propres priorités du moment, mais a à cœur d’avancer sur la thématique des VSS. De notre côté, à Ecully, nous allons également utiliser leur travail ! Pour la semaine de rentrée par exemple nous pensons accueillir les étudiants avec des t-shirts frappés des visuels et des logos qu’ils ont créés.” Pendant cette période de latence avant d’avoir le retour des campus ciblés, leur travail ne sera aucunement perdu, le département RSE a prévu de réutiliser leurs propositions de contenu et de visuels dans leur stratégie de communication pour le campus lyonnais.
Focus sur la démarche des étudiants : comment ont-ils pensé le projet ?
“Avec la COVID, nous étions tous à distance, même au niveau de la prise de contact avec d’éventuels intervenants, c’était moins facile. (…) Nous étions une immense équipe : 9 étudiants localisés sur 3 continents différents, avec par conséquent des fuseaux horaires différents et des parcours académiques différents, certains étaient en stage, d’autres en cours. C’était un long projet de 5,5 mois, avec un rythme soutenu. Il faut savoir que sur les campus d’emlyon à l’étranger, il y a une grande majorité d’étudiants internationaux. Ce détail a représenté un challenge de plus à relever puisqu’il fallait, en plus d’adapter notre contenu aux coutumes locales, le rendre également “universel”, adressable aux étudiants internationaux qui seraient sur place. Nous sommes parvenus à trouver un juste équilibre au niveau du visuel en travaillant beaucoup la notion de “diversité” de manière générale dans nos supports, renvoyant à la diversité culturelle de nos étudiants. (…) La suite de la réflexion s’est portée sur la manière d’aborder les choses. En France, nous pouvons privilégier une approche très directe : des images choc par exemple pourraient marcher, ce qui est non-envisageable dans d’autres pays. (…) Dans la construction des ateliers, il fallait tenir compte du fait que les VSS étaient encore un sujet tabou dans certains pays (…). Nous avons donc eu l’idée d’aborder le sujet sous la forme d’une table ronde avec des professionnels afin d’attirer du monde.” (E. Trieu)
“Je trouve que c’est une superbe opportunité : donner la chance aux étudiants de participer à la construction d’une stratégie de l’école. Alors certes, nous n’avons pas le dernier mot, mais rien qu’avoir notre avis pris en compte c’est déjà superbe, surtout que la cible derrière reste les étudiants.”
E.Trieu
Et vous, vous retenez quoi du makers’ project ?
“Ce que je trouve exceptionnel, c’est qu’en donnant la parole aux jeunes sur ces thématiques relationnelles, on s’aperçoit que, quelle que soit sa culture, au final, on a tous envie des mêmes choses (…) Le makers’ project a été le tremplin pour amorcer de nombreuses discussions très intéressantes, la question de la séduction par exemple : peut-on toujours draguer en 2021 ? Et de quelle manière ? Séduire, qu’est-ce ça signifie ? Ce projet cross-culturel fait réfléchir non seulement sur le relationnel homme et femme, mais également sur ce qu’est la féminité en fonction du pays d’où l’on vient. Ce que je trouvais intéressant c’était de mettre en contact des étudiants venant de différents campus d’emlyon pour les faire réfléchir ensemble sur leurs points communs et leurs différences, avec bienveillance et dans le but de composer un langage commun.” (S. Kergall)
“Ce que j’ai le plus apprécié dans ce projet c’est d’avoir travaillé au sein d’une équipe internationale, avec des profils variés qui avaient beaucoup d’intérêt pour le sujet des VSS. J’ai beaucoup appris à travers l’inspiration des autres. Le deuxième point, ça a été de pouvoir travailler sur un projet qui aurait un réel impact sur l’école. Je trouve que c’est une superbe opportunité de donner la chance aux étudiants de participer à la construction d’une stratégie de l’école. Alors certes, nous n’avons pas le dernier mot, mais rien qu’avoir notre avis pris en compte c’est déjà superbe surtout que la cible derrière reste les étudiants. (…) Arrivés à la fin du projet, la décision reste désormais entre les mains de l’administration des campus étrangers. Nous espérons garder contact avec eux pour voir l’avancée de de cette implémentation. (…) Je dirais que sur le campus d’Ecully, nous avons la chance d’avoir un système associatif très actif. Nous espérons que d’une façon ou d’une autre, le système associatif qui peut exister à l’étranger, saura porter cette dynamique. En tant qu’étudiante, entendre la voix des étudiants sur ce sujet peut parfois mieux faire passer le message. ” (E. Trieu)
Merci à nos student leaders, Léa Milon, Evelyne Trieu et Lucille Bernet, aux étudiants représentants du campus marocain, Nadia Krifa et Yazid Benmessaoud, à ceux représentants des campus indiens, Abishek Periyasamy et Madhuri Movva, et à celles représentantes du campus chinois, Xinyi Liu et Xinzhu Zong, pour avoir mené à bien un tel projet. Un merci plus spécialement à Evelyne Trieu pour avoir répondu à nos questions. Merci à Catou Faust pour avoir partagé sa sensibilité culturelle avec les étudiants.
Un dernier remerciement à Stéphanie Kergall pour avoir lancé ce projet, avoir répondu à toutes nos questions, et avoir poussé l’interview bien plus loin qu’un simple retour sur le makers’ project.