Par Matthieu Richard et Camille Levert
Quelles sont les spécificités du Programme Grande Ecole (PGE) d’emlyon business school ? En tant qu’Admis Sur Titre comment vais-je m’intégrer à ce programme ? De nombreuses questions se posent à l’heure du choix !
Pour vous éclairer l’équipe du M est allée à la rencontre de Lionel Sitz, directeur du PGE, pour vous parler plus en détail de notre programme et de ses spécificités vous concernant.
Depuis la réalisation de cet entretien, l’arrivée de Sylvie Jean a été annoncée. Son arrivée renforce la direction du programme mais ne change pas l’orientation ou les ambitions de ce dernier.
Bonjour Monsieur Sitz, pourriez-vous commencer par vous présenter : qui êtes-vous ? Quelles sont vos valeurs ?
Je suis Lionel Sitz, professeur de marketing et, depuis peu, directeur du PGE d’emlyon. J’ai rejoint emlyon business school en 2007 après un doctorat en sciences de gestion. En 2018, j’ai eu la chance de devenir coordinateur de l’équipe marketing et je suis resté à ce poste jusqu’en février 2020, date où j’ai été nommé à la direction du Programme Grande Ecole.
J’accorde une importance particulière à la spontanéité et à l’honnêteté. À ce titre, je pense que les quatre valeurs que j’ai le plus à coeur d’incarner sont l’intégrité, l’humanité, la bienveillance et l’exigence. Par ailleurs, même s’il ne s’agit pas exactement de valeurs, je tiens en haute estime le dépassement
de soi et la curiosité.
Pourriez-vous nous en dire davantage sur le Programme Grande Ecole (PGE) d’emlyon business school ?
Le PGE est le programme phare de l’école, héritier direct du premier programme d’emlyon business school créé en 1872.
Depuis près de 150 ans, la vocation première de ce programme est de former ses étudiants à la compréhension et à l’anticipation des changements, évolutions et transformations des organisations au sens large.
L’ambition du PGE est de développer l’excellence académique mais, pour emlyon, cela ne passe pas uniquement par la théorie mais aussi par l’action. Nous avons une conscience forte des évolutions qui bouleversent nos référentiels culturels, politiques, quotidiens. Nous souhaitons donc donner à nos étudiants les armes pour comprendre ces évolutions, qui dépassent largement le contexte managérial tel qu’on pouvait le connaître il y a encore quelques années.
Pour réaliser ces objectifs, nous avons choisi de mettre en place une pédagogie basée sur deux axes : continuité et transformation. Sa finalité est de permettre aux étudiants de comprendre et d’accepter la complexité de la prise de décision en situation d’incertitude. Ceci se place dans la continuité de notre logique de transformation, initiée il y a une vingtaine d’années déjà. Aussi, nous avons bien conscience de l’importance des savoirs. Nous sommes convaincus que les compétences dont les managers auront besoin demain naîtront de la combinaison et de l’hybridation de savoirs multiples : c’est là l’essence même du concept d’early maker.
Un des concepts clés sur lesquels repose la philosophie de notre programme est celui d’early makers : pourriez-vous nous dire ce qu’est un early maker ? Comment se démarque t- il dans le contexte actuel ? Comment ce concept se traduit-il dans la pédagogie notre programme ?
Qu’est-ce qu’un early maker ? Vaste question ! Commençons par la négative: early maker n’est pas un concept artificiel créé à de seules fins marketing comme il nous arrive de l’entendre. “Early maker” est, en fait, un concept né de la fusion de deux autres concepts : early et maker. Avant tout, un early maker est un maker, soit, dans la lignée de la philosophie pragmatique américaine, un individu capable de combiner les savoirs conceptuels pour créer des compétences ou des connaissances nouvelles utiles dans la vie réelle. Un maker ne fait pas de coupure dans l’univers du savoir mais crée des ponts entre les domaines de la connaissance. Enfin, un early maker est un maker capable d’agir et de penser en situation d’incertitude.
Le concept d’early maker et le fait de voir en cette pédagogie un élément fort de notre programme au service de l’employabilité de nos étudiants sont nés d’une réflexion plus large. La maîtrise des techniques marque le début de l’humanité. Ainsi, l’Homme est Homme parce qu’il est capable de transformer et d’associer des éléments pour s’adapter à son environnement et progresser. C’est finalement ce que nous nous proposons de faire avec early maker.
En effet, nous considérions qu’il était essentiel que nos étudiants soient capables de naviguer entre les univers de la connaissance ; d’avoir une agilité culturelle importante et de trouver partout leur place, par l’interrogation continuelle du sens de leurs actions et par la remise en question de leurs certitudes… Essentiel enfin d’adopter une démarche où ils réfléchissent, analysent et évaluent leurs actions, pour être des managers agiles mais aussi des adultes accomplis et responsables.
De ces volontés sont nées la philosophie et la pédagogie early maker, une posture individuelle qui amène les étudiants à essayer de remettre constamment en question leurs certitudes. L’objectif est que nos étudiants, à la fin de leur scolarité, évoluent selon des “grammaires” nouvelles sans se contenter des règles fixées.
En ce qui concerne les implications liées au parcours, nous avons à coeur de mettre les étudiants, le plus tôt possible, face à des méthodes qui les invitent à adopter ce mode de pensée.
Concrètement, pour un étudiant admis sur titre, cela va se manifester dès son entrée dans le PGE sous la forme des quatre cours fondamentaux : Projet de Création d’Entreprise (PCE), Recherche APpliquée en Sciences Sociales (RECAPSS), Designing With Web et Disruption. PCE a pour but d’enseigner les fondamentaux de la gestion de projet entrepreneurial et de créer, par groupe, une entreprise réaliste et viable dans le contexte qui est le nôtre. La finalité de ce cours est de comprendre la complexité et d’être capable de la surmonter par l’analyse et par l’articulation avec le contexte et les connaissances dont l’étudiant dispose. Le cours RECAPSS, lui, a pour objectif d’amener les étudiants à approcher la méthode de recherche et à adopter un état d’esprit d’enquête en comprenant la tension que crée le questionnement du chercheur en sciences sociales. Ce projet permet aux étudiants de remettre en question, par groupe, leurs certitudes et de détailler cela dans une réalisation concrète : un article de recherche. Designing With Web, pour sa part, fait découvrir aux étudiant les subtilités du code informatique.
L’objectif n’est pas de coder pour coder, mais bien de prendre conscience de la finesse du monde digital dans lequel vous avez grandi en découvrant la structure langagière des outils de notre quotidien : le code informatique. Enfin, Disruption invite les étudiants à se projeter dans le futur en essayant d’imaginer les disruptions de demain. Ainsi, les étudiants sont formés à accepter l’incertitude de l’avenir et à prendre des initiatives dans cette perspective.
De plus, les étudiants admis sur titre seront amenés rapidement à choisir l’intégralité de leurs cours dans le cadre du “Parcours à la carte”. Il s’agit là aussi d’une expression de la pédagogie early maker : nous responsabilisons nos étudiants, tout au long de leur parcours, en leur permettant de choisir de manière cohérente et accompagnée les disciplines qu’ils souhaitent associer pour parvenir à la création de compétences adaptées à leurs besoins individuels. Ce parcours à la carte a pour finalité l’employabilité des étudiants et l’acceptation de l’incertitude qui les entoure plus que la création de nouvelles certitudes.
Selon vous, quels sont les atouts de notre PGE ? Comment se démarque-t-il dans le paysage des grandes écoles françaises et quelles sont les valeurs de ce programme ?
Plus que de valeurs, je préfère parler de forts partis pris de notre PGE. Ces partis pris sont l’excellence académique qui repose sur la faculté emlyon fortement engagée au service du programme et la volonté d’hybridation de savoirs venus d’univers très différents. Par ailleurs, j’ai la sensation que l’exigence, la bienveillance, le dépassement de soi et la curiosité que j’énonçais parmi mes valeurs au début de cet entretien sont aussi très incarnés dans ce programme.
Vous constaterez que, prises une par une, les lignes directrices de notre programme sont assez classiques dans l’écosystème des grandes écoles. Alors, me direz-vous, notre différence réside intrinsèquement dans la pédagogie : cela est vrai, mais incomplet. En effet, la véritable force de notre programme est, une fois encore, l’hybridation : hybridation des savoirs et hybridation des valeurs, dans leur riche diversité. Nous invitons nos étudiants à ouvrir leurs horizons, se diversifier et ce par notre bienveillance, notre exigence et notre souci de les inciter à se dépasser. Aussi, les profils de nos diplômés sont très divers et cette culture de la diversité à emlyon permet à nos étudiants de bénéficier d’une excellente employabilité dans un grand nombre de secteurs d’activité et d’être recrutés à de nombreux postes et à des fonctions très différentes.
Cette diversité des profils, des valeurs, des savoirs et des cultures fonde la culture de notre école. D’abord, notre ouverture sur l’international basée sur le cours PassLab en première année ainsi que sur nos campus à l’étranger (en Chine, au Maroc et en Inde). Ensuite, l’intérêt que nous portons au développement personnel de nos étudiants, que nous invitons constamment à explorer de nouvelles facettes d’eux-mêmes et à donner de l’importance à leur développement individuel. Enfin, et c’est là un point que beaucoup ignorent, l’hybridation à emlyon business school est rendue possible par l’importante implication de notre brillante faculté dans le domaine de la pédagogie. Hybridation et diversité sont si profondément ancrées à emlyon que les cours et les parcours que nos étudiants suivent ne sauraient être réduits à des cases à cocher et sortent bien souvent du cadre “classique”. C’est là la vraie richesse d’emlyon !
Comment emlyon business school a-t-elle réagi face à l’ampleur de la crise actuelle ?
Notre réaction s’est faite à deux échelles : celle de l’école et celle du PGE. Les informations transmises par l’équipe du campus à Shanghai a permis à l’école toute entière de prendre conscience précocement des risques que nous faisaient encourir ce virus. Cela nous a permis d’anticiper et de prendre des mesures en amont. D’abord, nous avons créé assez tôt une cellule COVID et nous avons testé des options afin d’adapter au mieux notre pédagogie à la situation. Ces tests nous ont permis de mettre en place un Plan de Continuation d’Activité pour le PGE garantissant une continuité pédagogique totale pour nos étudiants. Nous sommes fiers d’avoir pu faire passer, sans aucun délai, 100% des cours du PGE en enseignement distanciel et d’avoir pu permettre à tous nos étudiants de finir leur année sereinement sans pour autant perdre notre exigence habituelle. Nous avons même réussi à aller plus loin en proposant, par exemple, des ateliers de soutien pour étudiants en difficulté ou encore une offre de sport à distance. La vie associative d’emlyon, quoique fortement touchée, a elle aussi su s’adapter pour continuer à garantir l’unité des promotions malgré le contexte si particulier. Notre réponse rapide et totale est la preuve que, en tant qu’institution, nous sommes capables de faire preuve de cette agilité que nous souhaitons faire acquérir à nos étudiants.
Quels sont les projets d’avenir à emlyon ? À long ou court terme, quelles sont leurs conséquences sur les étudiants qui désirent intégrer le programme ?
La philosophie-même de notre école est basée sur la prise de conscience de notre incertitude face à demain. Aussi, je ne prétends pas pouvoir prédire l’impact que la situation actuelle aura sur les étudiants. Néanmoins, nous travaillons sur différents scénarios afin d’être préparés à un maximum d’éventualités. Quoiqu’il advienne, notre programme continuera ! En effet, même si l’incertitude à laquelle nous faisons face a rarement été aussi grande, je suis persuadé que l’école en tant qu’institution est early maker et je ne doute pas qu’elle sera capable de remettre en question son projet et son travail… D’ailleurs, elle le fait déjà.
Dans ce contexte si particulier, on peut être tenté de croire au changement de paradigme. Quel rôle emlyon souhaite-t-elle jouer dans ce nouveau monde ?
Notre école existe depuis 1872 : la crise du COVID est loin d’être la première à laquelle nous devons faire face. Par le passé, nous avons déjà connu des crises sanitaires, et nous avons évolué dans des contextes de conflits mondiaux et locaux. Dans les périodes d’incertitude accrue comme dans les périodes de stabilité, nous avons toujours été guidés par la finalité de garantir l’employabilité de nos diplômés. Depuis nos premiers balbutiements, nous avons eu à coeur de développer les savoirs-faire et les savoirs être managériaux. Ainsi, nous regardons vers l’avenir avec une relative sérénité, persuadés que le chemin que nous avons suivi depuis le début est le bon. Notre ambition est de renforcer et de continuer à donner du sens au concept d’early maker, pour préparer au mieux nos étudiants à faire face aux incertitudes des disciplines traditionnelles. Continuer à renforcer ce modèle, c’est, nous en sommes sûrs, travailler à l’employabilité de nos étudiants en leur garantissant une compréhension fine du monde qui les entoure et une habileté à manier chaque discipline et à les faire interagir.
Les spécificités du parcours AST à emlyon:
Comment le parcours proposé par emlyon s’adapte-t-il à la diversité des profils des étudiants admis sur titre ?
Avant tout, nous souhaitons faire en sorte que les étudiants deviennent acteurs de leur scolarité. C’est pourquoi nous avons développé le parcours à la carte qui propose une offre très large en terme de contenus pédagogiques, sans pour autant enfermer les étudiants dans des concepts qui préexistent. Nous souhaitons donc inverser la logique : ce n’est plus l’école qui propose des parcours spécifiques et rigides mais ce sont les étudiants qui gèrent et adaptent leur scolarité afin qu’elle corresponde à leurs profil et à leurs ambitions. À chacun de définir ses objectifs puis de déployer ses efforts pour les atteindre et de faire ses choix de cours en conséquence. Aujourd’hui, nous pouvons assurer aux étudiants admis sur titre que leur parcours à emlyon n’aura pas de redondance par rapport aux acquis de leurs parcours précédents. Néanmoins, je me permets d’attirer l’attention des étudiants sur un point spécifique : si similarités il y a entre les cours suivis à emlyon business school et ceux qu’ils peuvent avoir suivi par le passé, ce ne seront que des similarités de façade car l’enseignement et le fond seront différents.
Quel est le niveau d’intégration des étudiants admis sur titre au sein du PGE d’emlyon ?
Un élément à noter, qui fait partie des points de différentiation d’emlyon business school, est qu’il n’y a aucune coupure entre les étudiants admis sur titre et les étudiants issus de classe préparatoire. Les cours suivis sont les mêmes; les seules infimes différences résident dans le rythme et l’organisation de l’année. En ce qui concerne la vie associative — que nous savons si importante pour nos étudiants —, l’intégration des étudiants admis et celle des étudiants de classe préparatoire sont rigoureusement identiques. Plus largement, aucune différence n’est faite entre les étudiants à l’heure de leur l’intégration au sein du PGE. En tant que membre de l’équipe pédagogique, j’ai une conviction que mes collègues partagent : cette convivialité très marquée entre les étudiants de différentes formations et entre les équipes pédagogiques et les étudiants, est le ciment de l’esprit de promotion, et plus largement de “l’esprit emlyon” dont la base profonde est l’intégration de tous au sein de la communauté.
En tant qu’étudiants, nous sommes tous les jours confrontés à la richesse apportée par la diversité des parcours des étudiants d’emlyon. Selon vous, notamment en tant que professeur, comment la diversité des profils et le travail en commun sont-ils une force pour notre école et ses étudiants ?
La variété des profils est grande, mais j’aimerais aller encore plus loin dans la diversité car elle apporte beaucoup de richesses. Nous le constatons tous les jours à l’école, dans les cours, les couloirs ou les soirées : les discussions sont riches et les découvertes nombreuses. Nous confrontons, au sein de notre programme, des mondes qui habituellement ne se rencontrent pas, comme par exemple des pharmaciens, des ingénieurs et d’anciens préparationnaires. Tout cela crée une ambiance de “joyeux ménage” au sein de laquelle on peut assister à des discussions empreintes de poésie et de profondeur et les cours sont leur terrain d’expression privilégié. Les réflexions de personnes aux horizons variés se nourrissent les unes les autres, et on constate finalement la création d’une réalité nouvelle. Les individus continuent à évoluer dans leur réalité propre, mais apprennent
aussi à évoluer dans cette réalité hybride d’emlyon business school.
Selon vous, quels profils sont les plus à même de s’épanouir à emlyon ?
Je ne suis pas un grand adepte des réponses préconçues ou trop faciles. Aussi, c’est parce que j’en suis intimement convaincu que je l’affirme : tous les profils peuvent s’épanouir à emlyon business school ! Néanmoins, pour se réaliser au sein du PGE, il faut faire un effort, une sorte de pari : celui de lâcher prise. Il faut être prêt à remettre en question ce que l’on croyait jusqu’alors certain, à agir comme le plongeur qui, se lançant du haut d’un plongeoir, se dit : “il faut que j’y aille ! J’ai vu les autres le faire, et ça a l’air
d’être une expérience à vivre”. Pour s’épanouir à emlyon business school, il faut accepter de vivre pleinement les expériences qui nous y sont proposées.
Quelle place pour les étudiants admis sur titre dans l’avenir du programme ?
Nous avons à coeur de préserver l’harmonie à laquelle nous sommes parvenus grâce à l’équilibre entre étudiants admis sur titre et étudiants issus de classe préparatoire. Toutefois, comme je l’ai déjà dit dans cette interview, je souhaite augmenter encore la diversité des profils lors du recrutement. Ainsi, nous souhaitons conserver le nombre de places destinées aux étudiants admis sur titre mais nous souhaitons aussi que leurs précédents parcours soient encore plus variés qu’ils ne le sont actuellement. Notre idée, qui s’exprime dans la politique de recrutement, c’est d’intéresser des étudiants qui, après l’obtention du baccalauréat, ne se sont pas dit “j’ai envie de faire une école de commerce”.
Dans quelle mesure, incluez-vous — et comptez-vous inclure — les étudiants du PGE dans sa conception stratégique ? Nous avons déjà mis en place six tasks forces (ndlr. groupes de discussion sur des sujets précis réunissant les divers acteurs d’emlyon) traitant de sujets sur lesquels l’avis des étudiants est primordial, comme l’offre d’électifs, la conception de la première année du PGE, ou encore la communication institutionnelle. Ces tasks forces ne sont pas uniquement des consultations de façade : elles sont pilotées conjointement par la Corporation Étudiante, les étudiants et l’administration. Par ailleurs, leurs sujets sont régulièrement discutés avec les présidents d’association, qui sont des liens privilégiés entre les étudiants et l’administration.
Comme directeur du programme, je souhaite maintenir et accentuer ces discussions pour que nous construisions ensemble un programme qui vous corresponde. La situation aujourd’hui nous oblige à mettre l’accent sur la gestion de la crise. Cependant, dès le prochain comité de programme ordinaire, notre objectif sera d’intégrer des étudiants dans la définition de la stratégie et de l’avenir du programme. Plus largement, un programme comme le PGE emlyon business school est une sorte de concert entre les étudiants, les professeurs et les équipes supports qui doivent tous jouer en harmonie. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas ignorer les étudiants, car ce sont eux qui font l’expérience de la politique de l’école au quotidien.
Pour conclure sur une note plus originale : quelle question auriez-vous aimé que nous vous posions ? Quelle réponse y auriez-vous apporté ?
Plusieurs questions me viennent en tête…
Une raison décalée de venir à emlyon ? La très bonne cuisine lyonnaise, la ville qui est magnifique et la proximité avec les montagnes et la mer.
Quelle est votre bande dessinée préférée ? Et je vous aurais répondu que je ne sais pas.
Quelle est votre spécialité en cuisine ? J’en ai plusieurs en fonction du moment.
Quel livre lisez-vous en ce moment ? J’en ai commencé cinq mais je n’en ai terminé aucun. Je n’ai plus le temps de lire depuis que je suis devenu directeur du programme.