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« J’ai refusé Tesla pour créer ma boite. » – Nicholas Vallée, étudiant à emlyon

Actuellement en 2ème année du Programme Grande École à emlyon business school, Nicholas Vallée est le premier étudiant de l’école à avoir validé son makers project : MAZE – Le garage électrique.

Une rencontre qui change une vie

Passionné d’automobile et titulaire d’une licence de sciences économiques acquise à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Nicholas s’est intéressé au secteur de la mobilité électrique et plus particulièrement aux motos et scooters électriques quelques semaines avant d’intégrer emlyon :

« J’ai rencontré par pur hasard le fondateur du premier magasin consacré uniquement aux 2 roues électriques. En allant lui parler, j’ai tout de suite compris les énormes enjeux liés à la mobilité verte. », nous confie-t-il. « Après m’avoir fait visiter son showroom, il m’a proposé de l’accompagner chez Tesla à Paris pour essayer leur tout dernier modèle. »

En allant chez Tesla, Nicholas ne s’attendait pas à recevoir une offre d’emploi. « Ça s’est très bien passé, ils ont tout de suite perçu mon engouement pour la mobilité électrique, et comme ils cherchaient un étudiant pour devenir ambassadeur de la marque et travailler dans la vente, ils m’ont fait une proposition… que j’ai finalement refusée ! »

En effet, suite à cette expérience, Nicholas s’est mis en tête de créer sa propre entreprise sur les conseils de l’homme qu’il a rencontré : « Tu devrais être plus ambitieux, lance ton propre projet ! »

MAZE – Le garage électrique

Créé il y a un an, Maze atteint déjà plusieurs dizaines de milliers de CA par mois.

Nicholas débute alors son aventure entrepreneuriale avec son meilleur ami et lance MAZE, un concept-store parisien dédié à la vente, la réparation et la personnalisation de véhicules deux-roues 100% électriques. « C’est le fait de se spécialiser uniquement en deux roues électriques qui nous a fait connaître et grandir aussi vite. On est l’un des seuls magasins à avoir pris le pari de l’électrique ». Pari gagné pour l’instant, puisque Maze dispose aujourd’hui de deux magasins physiques à Paris et d’un site marchand, avec un nombre de ventes et un chiffre d’affaires qui ne cessent d’augmenter. « Quand on a commencé, on ne vendait qu’une ou deux motos par mois et on n’arrivait pas à payer notre loyer. Aujourd’hui, c’est en moyenne 3 motos par semaine et par magasin. On ne pensait pas qu’après seulement un an d’activité, on atteindrait plusieurs dizaines de milliers d’euros de CA mensuel. »

La clé de tout ça ? « C’est la passion. », révèle-t-il. « Aimer l’entrepreneuriat, c’est bien. Mais pour moi, il est primordial d’entreprendre dans un secteur qu’on aime vraiment. Je ne pense pas que j’aurais eu la même réussite si j’avais choisi d’entreprendre dans un autre domaine. Ma passion pour les deux-roues est une motivation supplémentaire. J’ai par exemple été invité l’été dernier en loges pour le Grand Prix de France, où j’ai pu rencontrer des pilotes mondialement connus que j’avais l’habitude de voir à la télé. Je suis régulièrement invité par des marques de motos à des évènements partout en Europe. Si je n’étais pas passionné, j’aurais sans doute aimé l’expérience mais je n’aurais jamais eu un tel sentiment de satisfaction. »

Et l’école, dans tout ça ?

Même si les cas sont de plus en plus fréquents, entreprendre en parallèle de ses études demande beaucoup d’organisation et la plupart des étudiants abandonnent soit leur formation, soit leur projet. À emlyon, Nicholas a pu profiter de la flexibilité du parcours pour rester concentré sur son projet tout en validant ses cours.

Il n’a pas de stage à faire dans une autre entreprise, puisque les projets entrepreneuriaux comptent comme expérience professionnelle aux yeux de l’école. « Si c’était à refaire, je n’aurais peut-être pas intégré l’école et je me serais entièrement consacré à MAZE. Même si j’ai assisté à certains cours qui m’ont intéressé, je n’ai pas vraiment pu profiter de la vie associative ni développer un large réseau. Cependant, il existe un programme start-up qui aurait vraiment pu m’intéresser, et c’est vraiment dommage que je n’aie pas pu connaître son existence dès mon entrée à l’école. »

« Je suis étudiant à Lyon, mais j’ai passé la majeure partie de mon année à Paris. Je n’ai pas vraiment pu profiter des bénéfices de l’incubateur, mais l’école m’a au moins permis d’ajuster mon planning pour avoir plus de temps à consacrer à ma boite. », nous explique-t-il. Il n’a donc pas eu à suivre le cours de Projet de Création d’Entreprise et a pu valider son makers project grâce à sa boite ; son projet entrepreneurial faisait déjà de Nicholas un early maker aux yeux de l’école.

Pour soutenir Nicholas et suivre l’avancement de son projet, n’hésitez pas à vous abonner à ses comptes YouTube (@MAZEMotorcycle) et Instagram (@maze.garage) !

Pour en savoir plus : http://www.maze-garage.fr/