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De l’importance de l’entreprise positive : emlyon business school, société à mission

Dans son nouveau plan stratégique au nom inspirant et fort lyonnais, “Confluences 2025“, emlyon business school rappelle son engagement social et environnemental pour les années à venir. Afin de conduire ce premier axe stratégique, transformer emlyon en une société à mission a été une évidence pour la Direction. “Société à mission”. Cette notion m’était encore étrangère, jusqu’à la réception du mail nous informant, nous, étudiants, de la transformation de l’école en “société à mission”. L’école n’a-t-elle pas naturellement une mission ? Celle de former des managers ambassadeurs des valeurs de l’école et garantir leur employabilité à la sortie. Dans le fond, c’est bien évidemment toujours le cas, mais l’école a souhaité voir plus loin. “S’engager dans un projet comme le projet de société à mission est une superbe opportunité pour réinterroger la pertinence de la mission de l’école et pour l’actualiser face aux transformations actuelles et aux défis de demain.” (Françoise Dany, responsable du projet société à mission)

Le concept de “société à mission” naît du rapport “Entreprise et intérêt général” commandé par le gouvernement d’Edouard Philippe en 2018 et prend réellement forme dans la loi PACTE du 22 mai 2019, qui fait entrer définitivement les notions de “raison d’être” de l’entreprise, “d’intérêt général” et de “société à mission” dans le droit positif français. Il ne s’agit pas de conférer à une entreprise un nouveau statut juridique mais de lui octroyer un label, une qualité qui lui donne un cap pour sa gouvernance. Mais alors, que signifie concrètement « devenir une société à mission » pour emlyon ? Pour connaître les tenants et aboutissants de ce projet – et notamment ce qui va changer pour vous, étudiants d’emlyon, mais également vous autres diplômés, alumni et autres parties prenantes – faisons un tour d’horizon avec Françoise DANY, Conseillère auprès de la Présidence du Directoire et Responsable du projet et Flora OGER, vice-présidente du Conseil de Corporation des Etudiants.

Les parties qui suivent sont écrites à partir de l’échange avec Françoise Dany et Flora Oger.

La société à mission est une nouvelle qualité qu’une entreprise obtient, si elle le souhaite. Avec la loi Pacte, toutes les entreprises sont obligées d’intégrer dans la réflexion de leur activité les dimensions environnementale et sociale. Les législateurs ayant travaillé sur cette qualité donnent la possibilité aux entreprises d’aller plus loin dans la maîtrise des externalités négatives de leur activité en questionnant l’utilité de leur activité notamment par rapport aux 17 objectifs du développement durable de l’ONU. C’est ce que l’on appelle la “raison d’être” d’une entreprise. Si la raison d’être de l’entreprise s’accompagne d’engagements sociaux et environnementaux, l’entreprise peut devenir société à mission en déclarant sa raison d’être dans ses statuts juridiques. Pour éviter l’effet greenwashing – ce qui pourrait être reproché aux entreprises – l’entreprise devenue société à mission doit se doter d’un comité de mission i.e. un comité indépendant qui l’accompagnera tout au long de son activité pour vérifier qu’elle respecte ses engagements à travers le prisme de sa mission. La mission de l’entreprise joue le rôle de boussole. Le comité « produira tous les ans un rapport présentant ce qui a été mis en place pour permettre à l’entreprise de satisfaire sa mission. Le comité de mission a un double rôle de contrôle et de conseil. » À ce dispositif d’évaluation s’ajoute un troisième acteur tiers : un organisme externe – un Organisme Tiers Indépendant (OTI) – qui évalue tous les deux ans l’entreprise et le comité de­­ mission. Il faut savoir que la qualité de société à mission est révocable. Si l’OTI considère que l’entreprise ne fournit pas tous les efforts qu’elle devrait pour compléter ses engagements, il peut décider de lui retirer la qualité. « Devenir société à mission induit un changement profond pour l’école : inscrit dans les statuts de l’école, le projet s’impose à toutes les parties prenantes : actionnaires, équipe dirigeante, salariés … C’est un changement qui engage dans la durée. Alors que les entreprises changent de plan stratégique tous les 3 à 5 ans, elles ne modifient leurs statuts que beaucoup plus rarement. » (Françoise Dany, Conseillère auprès de la Présidence du Directoire et Responsable du projet)

Pourquoi l’école s’est-elle engagée sur cette voie ?

Après avoir adopté le statut de société anonyme en 2018, avec à ses côtés les actionnaires Qualium et bpifrance, en plus de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne (Chambre du commerce et de l’industrie) – les salariés et les alumni depuis l’ouverture du capital de l’école – emlyon devient désormais société à mission. Pour quelles raisons ?

La société à mission permet à emlyon business school de réaffirmer sa mission d’intérêt général auprès de tous ses partenaires et toutes ses parties prenantes en précisant : qui elle est, le type d’école qu’elle souhaite devenir à la fois pour les étudiants, pour ses salariés et ses partenaires, et où elle veut aller. Dit tel quel, cela peut paraître un peu abstrait, mais attardons-nous un peu plus sur la nouvelle dynamique permise par le projet. Vous n’êtes pas sans savoir que l’école a traversé une période complexe de crise de management les années précédant l’arrivée de la nouvelle Direction à la rentrée 2020. Ce projet de société à mission arrive au parfait moment : en raccord avec la vision de l’école, cela permet d’identifier et de hiérarchiser les priorités d’emlyon business school ; en termes de gestion, on va beaucoup plus loin. Après ce travail de redéfinition de l’identité de l’école, en précisant ce qu’elle veut apporter à son écosystème, ses points saillants, ses forces et celles qu’elle souhaite développer, « lorsque vous dites qui vous êtes, lorsque vous énoncez clairement quel est le projet entrepreneurial d’enseignement qui est le vôtre, quel type de manager vous avez envie de former, quel type d’entrepreneurs vous pensez être les plus adaptés au monde de demain ; quand vous précisez toutes ces choses, vous prenez position. La lisibilité donnée sur notre projet permet alors aux étudiants, aux entreprises partenaires, aux écoles et universités partenaires, finalement à tout notre écosystème, de décider s’ils ont envie de travailler avec nous parce que nos projets et nos valeurs font sens pour eux. C’est primordial aujourd’hui ; les personnes veulent pouvoir choisir en toute transparence. » (Françoise Dany). Le projet redresse la barre, et dote l’école et ses équipes d’un «  cap commun » et d’une boussole pour orienter leurs actions. 

« Je fais partie du comité de pilotage et je représente tous les étudiants d’emlyon, qu’ils soient dans le PGE, le BBA, les masters spécialisés ou encore le MBA ; je suis la seule interlocutrice des étudiants pour faire remonter des idées dans le projet société à mission. Alors que je pensais que la société à mission ne fixerait que des objectifs RSE en plus à l’école, j’ai été surprise par l’ampleur du travail soulevée par ce statut : repenser en profondeur l’école en partant de son histoire et en creusant dans son ADN. La société à mission est un immense projet et ce qui m’a impressionnée dans cette démarche est de voir à quel point emlyon a pu autant changer en si peu de temps, à commencer par l’arrivée du nouveau Directoire. » (Flora Oger, Vice-présidente du Conseil de Corporation)  

En interrogeant Etienne Mercier, délégué de promotion des premières années et Artisan de la mission, sur son premier regard porté à l’annonce de l’initiative de l’école de devenir société à mission, voici ce qu’il nous dit : « À l’annonce de ce changement, je me suis dit qu’il s’agissait seulement de faire un grand coup de communication autour du tout vert, on ne va pas le nier. Le projet ne serait alors que du vent, mais en approfondissant nos connaissances sur la qualité de société à mission, on prend conscience des possibilités de développement, et une des missions des artisans est justement de stimuler la réflexion en disant “attendez, ce ne sont pas des paroles en l’air, c’est un vrai engagement”. Le jour où une chose ne sera pas conforme aux engagements de l’entreprise à mission, je serai le premier à alerter le comité de pilotage du dérapage et j’y tiens vraiment : surveiller tout cela pour ne pas tomber dans le greenwashing et le social washing avec comme finalité la communication uniquement. (…) Le plan stratégique Confluences 2025 pose la première brique de cet engagement en intégrant la logique responsable. On sort de la logique de l’expansion non raisonnée en augmentant le nombre d’étudiants et en augmentant les frais de scolarité pour un système durable et inclusif : ouverture sociale avec les bourses, intégration des étudiants internationaux sur les campus français pour élargir les horizons des étudiants nationaux, etc. »

La société à mission est un concept éminemment français. Dans la mesure où emlyon est une école internationale, comment cela se passe-t-il avec les autres campus et à l’international ? « Il y a deux niveaux de réponse. La loi PACTE est bien évidemment une législation française, mais la volonté de mobiliser les entreprises sur les enjeux sociaux et environnementaux n’est pas une exception française ; elle relève d’un mouvement général à travers le monde. emlyon s’inscrit dans cette dynamique et souscrit à cette volonté de réinventer le rôle des entreprises. Et, convaincue que le monde est en train de changer, l’école veut, en devenant société à mission, faire partie de cette transformation. Le deuxième point est qu’emlyon est bien sûr une école internationale. La mission qui va être définie concernera donc l’ensemble des campus, et pas uniquement ce qui se passe en France. Le directeur de la stratégie à l’international est présent dans le COPIL et les directeurs des campus en Afrique, en Inde et en Chine sont également associés à la réflexion. » (Françoise Dany)

L’organisation et les acteurs impliqués dans ce projet

Depuis la rentrée, on peut voir les efforts de la Direction d’emlyon business school pour écouter la voix des étudiants dans la construction de leur parcours : les entretiens individuels et les zooms interactifs avec Isabelle Huault, les rencontres mensuelles entre le Directoire Programme et les délégués de promotion – les délégués de promotion sont les représentants des étudiants français et internationaux de chaque promotion du PGE auprès de la Direction de l’école et sont élus annuellement par les étudiants – le dispositif des questionnaires pour recueillir l’avis et les besoins des étudiants sur les prochaines actions et agir rapidement en conséquence, la mise en place de systèmes pour prendre contact directement avec les différents services de l’école (BrightSpace, Makersboard, le LH, etc.) ou encore les mails nous informant régulièrement de ce qui se passe à la tête de l’école.

Dans la continuité de cette dynamique, le directoire a souhaité rendre le projet société à mission résolument collaboratif en le co-construisant avec toutes les parties prenantes. Le COPIL – comité de pilotage qui esquisse les grands sujets de discussion et de réflexion – est ainsi composé de : (1) une dizaine de membres de la Direction parmi lesquels, les membres du Directoire ; (2) la communauté étudiante représentée par Flora OGER, vice-présidente du Conseil de Corporation des Étudiants et des Artisans de la mission, (3) la communauté des professeurs et des salariés de l’école et (4) la communauté des diplômés représentée par Marc Thiollier, Directeur Advancement & Alumni Relations, diplômé de l’école en 1987 et ancien administrateur de l’ADEM.  

« Pour ce projet société à mission, l’école a tenu à ce que toutes les formations, initiales (PGE, BBA, Master of Science, Masters spécialisés) et continues (MBA), soient représentées dans le COPIL. Il a été important d’avoir également une représentation pour chaque campus français : Saint-Etienne, Paris, Ecully. Le PGE est représenté par exemple par les délégués de promotion volontaires (les quatre promotions) issus de voies CPGE ou AST(I) qui choisissent d’être Artisans de la mission. » (Flora Oger, Vice-présidente du Conseil de Corporation)

Concrètement, quel est le rôle des artisans de la mission ?

Les Artisans de la mission sont des relais du COPIL et ont une double fonction : (1) celle d’ambassadeur, qui consiste à être à l’écoute de leur communauté et répondre aux interrogations des différentes parties prenantes sur le sujet de la société à mission et (2) celle de contributeur i.e. de reformuler et de remonter les réponses et commentaires destinés à alimenter, enrichir et affiner les travaux du COPIL. Cela peut prendre la forme de focus group, de questionnaires ou encore d’entretiens multiples. Lors d’une première contribution les Artisans de la mission ont animé 48 groupes d’échanges au cours desquels 187 répondants ont répondu à un questionnaire individuel. « J’ai mené plusieurs ateliers dans le cadre de la première réflexion sur l’objet social de l’école et la redéfinition de ses leitmotivs en interrogeant des étudiants de première année qui étaient également sensibles à cette question, qui ne souhaitaient pas forcément être artisans de la mission mais voulaient suivre les travaux parce que la vie de l’école et les décisions politiques qui y sont prises leur importent. » (Etienne Mercier)

En interrogeant Etienne Mercier sur les raisons de son engagement, voici ce qu’il nous dit : « Porter la voix des étudiants, c’est montrer que l’école est avant tout là pour transmettre des connaissances et des savoirs, c’est l’objectif premier au-delà d’autres missions qui sont plus secondaires, mais tout aussi importantes, comme transmettre un environnement, un réseau et des valeurs. C’est pourquoi je me suis engagé en tant qu’artisan de l’école : défendre cette loi des étudiants auprès du comité de pilotage de la société à mission pour bien rappeler que les étudiants sont au cœur du process, que beaucoup de choses doivent être faites pour eux, et toujours plus pour eux. J’aime beaucoup cet élan positif soulevé par le projet de société à mission. C’est motivant ; c’est motivant de voir une équipe de direction qui a des projets. Je suis arrivé au même moment que le nouveau directoire. Et je suis arrivé entre autres pour cette nouvelle direction. J’ai hésité entre plusieurs écoles et on m’a dit qu’emlyon était dans une toute nouvelle dynamique : “tu verras, ça va impulser”. J’aurais très bien pu rester dans la dynamique passée de l’école, celle qu’elle traîne depuis quelques années, mais cette nouvelle dynamique m’a donné envie de m’y investir. »

 Et les étudiants, dans tout cela ?

« J’entends beaucoup d’étudiants dire en ce moment qu’ils ne vont pas “profiter” du plan stratégique de l’école. Je suis AST et je vais faire un parcours assez court, je ne vais pas partir en échange en Inde, je pourrais même dire que c’est extrêmement dommage et que je “passe” devant tout ce que propose l’école, mais dans les faits ce n’est pas du tout le cas. Toutes les décisions qui sont prises aujourd’hui et pour les années à venir vont m’apporter aussi quelque chose puisque, sur le plus long terme si la valeur de l’école augmente, c’est mon diplôme qui gagne en valeur. C’est vraiment cela que je trouve positif dans le message de l’école aujourd’hui : ça avance, il y a une vraie dynamique qui est complètement innovante et que l’on ne voit pas dans les autres écoles, et ce n’est pas pour autant qu’on ne pourra pas faire de finance après ! » (Etienne Mercier)

Mais alors, quel est concrètement l’impact de ce projet de société à mission pour les étudiants ? 

« Les étudiants sont considérés – moi, en première ligne – comme de véritables acteurs majeurs de la construction directe de l’école, notre voix compte au même titre que celle des membres du Directoire. Les étudiants sont au cœur du projet finalement. Tout est fait pour eux. De facto, il est important pour les étudiants de prendre part activement à cette construction. Ce projet de société à mission aura un impact immédiat, durable et tout le long de leur scolarité. De l’admission où les admissibles se poseront la question de savoir s’ils s’identifient aux valeurs de l’école jusque dans la scolarité des étudiants avec des cours complètement revus pour intégrer les objectifs de la société à mission et même jusque dans les associations qui vont devoir adapter leurs événements et leurs projets en conséquence. Cela touchera également les stages et les partenariats, et même après le diplôme, avec les alumnis qui ont également un rôle à jouer dans le projet de société à mission, jusqu’au rayonnement de l’école. Tout l’écosystème d’emlyon sera touché par ce projet : les équipes pédagogiques seront constituées de professeurs choisis en fonction de la mission de l’école, même chose pour le staff, pour les sujets de conférence et les personnes invitées, le programme ou les prochains MSc (ndlr : Master of Science) que l’école proposera. L’impact sera vraiment énorme : le fonctionnement de l’école va complètement changer. » (Flora Oger)

« Le premier impact, qui n’est pas directement lié aux étudiants en ce moment, est la façon dont cela va permettre à l’école de rayonner positivement. On a rayonné négativement par le passé, la tendance change et on le voit avec la présentation du plan stratégique qui a vu paraître dans les médias de nombreux articles très positifs. Quand c’est négatif, on est tous là pour le dire mais quand c’est positif, il faut le faire connaître également. En l’occurrence je trouve que les derniers articles donnent raison à cette transformation qui est bénéfique pour l’école. Je pense que tous les étudiants vont en bénéficier et c’est aussi le travail de chaque étudiant d’être conscient de cette transformation, de la faire sienne et de la défendre auprès des autres. Le deuxième impact du projet, dans la lignée de la philosophie de l’école, est qu’on montre que l’on est initiateur, maker parmi les grandes écoles, et là aussi, cela va nous profiter à tous en nous faisant prendre conscience très tôt de l’obligation de composer avec cette dimension RSE dans notre environnement personnel et professionnel. Prenons l’exemple du Hub Gerland, avec ce projet on fait quelque chose de beau, quelque chose de grand, mais également quelque chose de responsable. Cet aspect responsable n’aurait peut-être pas été défendu ni même évoqué il y a quelques années encore. Or aujourd’hui, on l’écrit dans les statuts de l’école, ce qui revient à dire qu’on l’écrit d’une certaine manière dans la constitution même de l’école. » (Etienne Mercier)

Il est important de préciser une chose pour les impatients, la loi PACTE est une législation récente, sans compter les changements internes qui ont eu lieu à emlyon business school. Il était très important de composer ce projet, de le co-construire avec la nouvelle Direction de l’école en redéfinissant ensemble ce qu’emlyon sera demain. Toute une série d’indicateurs aide les équipes de l’école à piloter ce projet en jouant le rôle de boussole en signalant toute déviation ou écart par rapport aux objectifs fixés. Un des piliers de la stratégie “Confluences 2025” de l’école est l’excellence académique. Cet axe stratégique est un des points d’attention du projet de société à mission. Quel type d’enseignement emlyon business school souhaite-t-elle proposer ? Cela va de pair avec la vision et la mission de l’école dont le travail de réflexion est amorcé avec le projet de société à mission.

Face aux nombreux défis de développement durable – environnement, société et économie – l’entreprise peut-elle avoir une action positive ? Définitivement, oui. Le projet de société à mission dote l’école d’un levier d’action pour définir ses propres finalités et agir dans son environnement en conséquence. La mission apparaît dès lors comme un set de caractéristiques spécifiques et stables sur lesquelles l’école se fonde pour concevoir sa stratégie afin d’allier développement et durabilité. On évite ainsi le caractère éphémère des décisions prises suivant des ambitions court-termistes. La réflexion en cours marque un temps fort, crucial pour le bon déroulé du projet. Deux autres contributions sont à venir dans les mois qui suivent, n’hésitez pas à vous (étudiants) rapprocher des artisans de la mission dont les noms sont listés sur le Makersboard pour leur poser des questions, faire savoir votre curiosité et, si vous le souhaitez, participer à la réflexion du COPIL !