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Gazette Soli’daire de février

Témoignage solidaire : Théotime Lamoureux – portrait d’un jeune engagé !

Eh oui, l’école de commerce forme aussi les consciences ! Parlez des grands de ce monde, des prix Nobel de la paix que vous connaissez déjà tous, c’est parfois un peu rasant. C’est pourquoi on vous propose aujourd’hui le portrait d’un héros du quotidien, qui a choisi de dédier sa vie à l’écologie et d’agir, à son échelle, pour améliorer le paysage de demain !

Peux-tu te présenter à nous ?

Je m’appelle Théotime Lamoureux. Après une prépa ECE à Rennes, à Saint Vincent Providence j’ai été admis à GEM où je me suis spécialisé en entrepreneuriat. En termes associatif j’ai fait partie d’Altigliss qui organise le tournoi de ski pour les étudiants.

A la fin de ma deuxième année je suis parti aux Etats-Unis pour travailler chez Savory gourmet en épicerie fine où j’ai été responsable des achats européens sur la pâtisserie et les confitures pendant un an. Cette expérience m’a donné le goût de l’entrepreneuriat, des petites structures et a développé ma curiosité et mon envie de toucher à plusieurs secteurs.

Grâce au Master entrepreneuriat que j’ai obtenu j’ai commencé à m’intéresser à l’environnement par des missions pour une entreprise suisse qui produit une solution de gaz naturel à partir de déchets. Toutes ces expériences m’ont amené vers le social, que j’ai continué à étudier à travers ma thèse sur l’ESS afin de voir comment les entreprises mettent en avant un engagement social et solidaire.

Intéressé par l’univers de l’ESS, j’ai décidé de postuler à l’ONU où j’ai effectué un stage de 6 mois en tant qu’assistant chef de programme, j’avais pour mission de réviser en amont les projets qui devaient être financés et suivre l’activité de ces projets pour savoir s’ils avaient besoin de nouveau fonds.

J’étais très proche de mon manager qui m’a encouragé à faire du terrain pour continuer dans cette voie. A la fin de mes études, j’ai effectué un VIE proposé par l’UE en gestion de risque face à l’érosion côtière au Sénégal à Saint-Louis. Au sein de l’agence de développement communal de Saint-Louis, mon travail permettait de défricher les informations de terrain liées à l’érosion côtière afin de comprendre l’environnement et de rencontrer les différents acteurs, directs et indirects. Cette activité faisait partie d’un projet plus vaste de l’agence française de développement et de la Banque Mondiale, qui consistait à connaître la position des populations sur l’érosion côtière sur différentes années.

A la fin de ma mission je suis revenu en France et pour me replonger dans l’entrepreneuriat, je suis aujourd’hui chef de projet chez l’association CleanTech Open France qui pousse les entreprises de la CleanTech à se développer en France et à l’international pour répondre à l’enjeux climatique.

Quelle expérience t’as le plus marqué ? Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Mon expérience la plus marquante a été celle que j’ai vécu au Sénégal, notamment lorsque j’étais dans un camp de réfugié climatique, avec des personnes déplacées à cause des montées des eaux. Ça a été un choc de voir ces populations en détresse à cause du climat et non à  cause des faits de guerres ou autre, comme on peut le voir dans les médias. Vouloir aider ces personnes et s’imaginer à leur place a été un moteur très important à l’accomplissement de ma mission.

Comment vois-tu le monde de demain, penses-tu qu’on arrivera à lier économie et écologie ?

On le lie déjà, Avec tout le changement des modes de consommation, de plus en plus de personnes vont vers le bio et le local, diminuent leur consommation de viandes, ou utilisent des énergies renouvelables. Même si notre génération va devoir accepter de changer de mode de consommation, sur les transports, sur les biens matériels, le changement est possible et même inévitable. Bien sûr, cela va être compliqué de sortir de ce mode, à moins d’une crise environnementale forte et d’une forte prise de conscience. L’un des facteurs le plus important auxquels nous allons faire face dans peu de temps sera l’augmentation affolante du nombre d’humains sur Terre et la solution reste difficile à trouver.

Quels sont tes prochains projets ?

J’aimerais repartir en Afrique subsaharienne, travailler à Madagascar, suivre ma compagne. Travailler sur des projets environnementaux notamment sur l’apport en capital aux populations directement, comme Babyloan par exemple qui stimule l’économie locale en prêtant à faible taux pour gérer les projets de ces populations, en leur laissant les pleins pouvoir sur leur idée. Ce qui est important c’est la capacité que les gens ont à réutiliser les choses, et c’est ce que je veux mettre en avant en développant cette activité sur place. Ce qui manque à ces personnes ce ne sont pas les idées mais le capital pour pouvoir faire vivre leur projet, leur famille et eux-mêmes.

Les news Solidaires : Le kiosque des chefs solidaires

Vous avez toujours rêvé de tester un restaurant étoilé ? Ou est-ce simplement pour rattraper une Saint-Valentin gâchée ? Le kiosque des chefs solidaires est la solution à tous vos problèmes !

L’idée sort tout droit de la tête du chef Fabrice Bonnot : pourquoi ne pas rapprocher les gens par la cuisine ? Avec la crise sanitaire actuelle, (virus dont on ne rappellera pas le nom), les classes populaires restent les plus touchées. Ainsi le chef de Cuisine et Dépendances s’est retroussé les manches, a sorti son téléphone et fait appel à 15 chefs qui se relayent dans ce petit kiosque Place des Jacobins pour faire découvrir une cuisine exceptionnelle ! Et le plus beau dans tout ça ? Tous les bénéfices vont à l’association Envie d’un Sourire œuvrant pour les sans-abris. Alors n’hésitez plus pour votre menu de ce soir, et dépêchez-vous, vous avez jusqu’au 27 février pour savourer tous ces mets délicieux ! 

Quoi de neuf chez Soli ?

Après plusieurs semaines d’entretiens avec des personnes plus motivées les unes que les autres, les équipes qui partiront pour nos 7 MISI de juillet 2021 ont enfin été sélectionnées !  Ce sont donc plus de 60 nouveaux bénévoles qui s’envoleront cet été pour l’Arménie, l’Inde, l’Indonésie, Madagascar, le Pérou, le Sénégal et le Togo, pour venir en aide aux populations de ces pays. Vous pourrez bientôt suivre l’avancée de leurs projets sur leurs pages Facebook et Instagram ! Vous pouvez d’ores et déjà les soutenir en faisant un don sur notre site pour la mission de votre choix ! On vous donne rendez-vous sur https://www.solidari-terre.org/

Fun fact : Faire pipi sous la douche !

Vous le faites sûrement déjà mais vous ne l’assumez pas, chez Solidari’Terre, on le crie haut et fort, nous faisons pipi sous la douche ! C’est bon, vous pouvez enfin avouer à toute votre famille, amis et réseau LinkedIn que vous adorez ça !

Mais saviez-vous qu’en faisant ça, vous participez à réduire la consommation d’eau ? Eh oui, une chasse d’eau par jour en moins ! Autre avantage : il est bien plus hygiénique de se nettoyer à l’eau (les Japonais ont déjà compris ça), et que vous faites un gain de temps non négligeable le matin !

Alors on vous souhaite tous une très bonne douche et de bien viser 😉