Étudiant en troisième année du PGE d’emlyon, Maxime Poulain a intégré en septembre dernier le programme Strategy & Consulting (SCO), un master spécialisé dans le conseil en stratégie. En quoi consiste ce programme ? Quelle est sa plus-value par rapport aux électifs du parcours à la carte centrés sur le conseil ? Qu’offre-t-il concrètement aux étudiants ? On fait le point avec Maxime !
Le programme SCO, qu’est-ce que c’est ? 🔍
Étudiants d’emlyon, vous avez probablement vu passer un mail concernant la présentation du parcours Consulting & Strategy. Dans ces slides de présentation, on apprend que ce programme offre 10 places aux étudiants du PGE. Pour celles et ceux qui ont postulé, ou qui aimeraient intégrer ce programme l’année prochaine, voilà en quoi consiste ce parcours :
“C’est un parcours qui se déroule sur trois trimestres, deux à Paris et un à Shanghai, avec un learning-trip à Boston. Il offre des cours de conseil sur des thématiques différentes, afin de nous donner une visibilité sur les différents types d’acteurs et de conseils qui existent, mais aussi sur la chaîne de valeur des missions de conseil, ou encore sur le recrutement. Ce parcours est centré sur le conseil afin de nous donner une véritable perspective professionnelle dans ce secteur par la suite.”
Un parcours professionnalisant
L’avantage de ce parcours est en effet qu’il offre aux étudiants une réelle mise en pratique des cours théoriques grâce aux missions de conseil proposées.
“Nous avons ce qu’on appelle des “field missions”, c’est-à-dire des missions opérationnelles pour des entreprises partenaires d’emlyon. Nous avons alors la posture d’un consultant en externe et nous sommes en permanence en contact avec le client. Dans mon cas, je suis actuellement sur une mission opérationnelle pour un grand groupe. C’est une mission passionnante car j’apprends la vraie posture de consultant : mettre en place des livrables, mener des entretiens, entretenir la relation avec le client et assurer le suivi. Il s’agit d’accompagner notre client : il a une problématique et ne sait pas comment la résoudre, et c’est à moi de le guider et de lui proposer des stratégies en fonction de mes analyses terrain, de la concurrence, des tendances des consommateurs, etc., pour finalement établir des pistes de recommandations.”
Ce parcours prépare également les étudiants aux processus de recrutement réputés difficiles et intensifs, grâce à un partenariat d’emlyon avec Lastep (Ndlr : cf notre interview de David Cukrowicz sur la présentation du conseil, fondateur de Lastep !).
“Lastep est une organisation qui propose une préparation intensive aux études de cas et entretiens pour les cabinets de conseil. Les préparateurs ont eu des expériences au préalable dans de grands cabinets de conseil ou structures de stratégie, et mettent en place des cours “tracking de recrutement process” afin de nous préparer au mieux aux études de cas. Cependant, nous devons tout de même nous entraîner de notre côté, car les études de cas demandent un travail individuel important.”
Un parcours à portée internationale 🌍
Notez que ce parcours est totalement en anglais et a une visée internationale. Cette année, la crise sanitaire a entraîné l’annulation des semestres à l’étranger, mais d’ordinaire, un “learning-trip” à Boston et un trimestre d’“In-Compagny project” à Shanghai sont prévus.
“En raison de la crise sanitaire, je n’ai pas eu la chance de vivre ce learning-trip, mais pour vous donner tout de même une idée de ce en quoi il retourne, il s’agit d’un voyage (académique et professionnalisant) à Boston permettant aux étudiants de rencontrer des consultants, d’aller dans des cabinets de conseil et de leur poser des questions. Cela nous permet de voir la réalité du métier. À Shanghai, nous pouvons suivre des cours ouverts à d’autres thématiques que le conseil (micro-économie, géopolitique en Asie, etc.) ; nous avons également la possibilité de travailler avec des acteurs locaux économiques : c’est une véritable immersion internationale.”
La promotion des étudiants de ce programme est également cosmopolite :
“Les étudiants viennent de formations différentes, mais aussi de régions du monde différentes : c’est une promotion multiculturelle !”
Un rythme de cours toutefois exigeant et en dehors de l’écosystème d’emlyon
Ce parcours offre une réelle plus-value aux étudiants en leur apportant une mise en application des concepts théoriques grâce aux missions opérationnelles. Toutefois, si vous souhaitez intégrer ce parcours, il faut savoir que le rythme et la charge de travail sont conséquents, et que la motivation est de mise !
“Le nombre de cours que nous suivons dans le cadre de ce master spécialisé est conséquent, nous avons un emploi du temps plus chargé que si nous suivons le parcours à la carte classique. Le rythme et la cadence de travail sont également plus soutenus, avec des travaux sur le long terme, semblables à ce qu’on aurait en tant que consultant et qui ne peuvent pas être réalisés à la dernière minute. Cela demande donc un certain engagement !”
Par ailleurs, intégrer ce programme implique de sortir de l’écosystème associatif d’emlyon, ou du moins, d’y être moins impliqué.
“En effet, nous ne sommes plus sur le campus d’Ecully mais sur celui de Paris, où le système associatif n’est pas aussi présent et actif qu’à Ecully. Il faut considérer le fait que si on vient du PGE, et que nous étions dans une association en septembre de la 3A, il ne sera possible de continuer à s’investir dans l’association qu’à distance. Ce parcours reste très centré sur la spécialisation dans le consulting, il faut donc être vraiment motivé !”
Quelques conseils pour intégrer ce programme 💬
Pour rappel, le 22 mars dernier, un mail a été envoyé aux étudiants du PGE détaillant les modalités de la candidature et des prérequis en fonction de leur parcours (post-AST, CPGE, par exemple) pour intégrer ce programme. Maxime nous offre alors quelques conseils pour optimiser sa candidature :
“La candidature ne demande pas trop de préparation, la mise en situation n’est pas très compliquée. L’objectif est de tester notre motivation, de voir si on est curieux sur le métier de consultant, et que nous sommes prêts à s’investir car cela reste un parcours exigeant. Montrer que vous êtes ouverts d’esprit est également important, notamment sur les thématiques à l’international, car vous serez au contact d’étudiants de plusieurs nationalités différentes, et vous aurez plusieurs périodes d’immersion à l’étranger.”
Et concernant l’expérience dans le conseil, pas d’inquiétude !
“J’ai eu une expérience dans le conseil grâce à un stage de deux mois chez SPALLIAN en tant que consultant en intelligence territoriale. Toutefois, au moment de postuler, je n’avais pas encore effectué ce stage et je n’avais donc pas d’expérience dans le conseil. Je savais néanmoins que c’était ce que je voulais faire : si nous montrons que nous sommes motivés, et que nous avons un projet professionnel, c’est l’essentiel !”
Pour celles et ceux motivés à intégrer ce programme ou simplement curieux, et qui auraient encore des questions, n’hésitez pas à écrire à Maxime à cette adresse : maxime.poulain@edu.em-lyon.com !
Par Marie Perney, rédactrice chez Verbat’em
