Si la France est mondialement connue pour sa gastronomie et son vin, elle n’est pas en reste dans un savoir-faire assez spécifique : le sport. Elle est en effet à l’origine du développement de plusieurs sports pratiqués sur la planète et organisatrice de nombreux événements internationaux. Grâce au sport, la France accroît son influence dans le monde entier. Mise en lumière de quelques exemples des liens qui unissent la France et le sport, au service de leur influence respective à l’échelle mondiale.
Par Quentin TSIAZONALY, Diplo’mates
Le Football et la France, une grande histoire d’amour
Probablement la compétition la plus attendue ces dernières semaines, la Coupe du Monde de football revient 4 ans après le sacre français. Jusqu’en 1970, la coupe donnée au vainqueur mettait à l’honneur Jules Rimet, ancien président de la FIFA qui est également à l’origine de la compétition. Cet enfant de la Haute-Savoie était la personne la plus influente du monde du football et a pris parti pour la création d’une Coupe du Monde, bien que le tournoi olympique faisait, à cette époque, office de juge pour déterminer la meilleure équipe mondiale. Des conflits, notamment sur le statut professionnel des joueurs, ont entériné le choix de créer une Coupe du Monde qui a eu lieu pour la première fois en 1930 en Uruguay. A une époque de crise économique, il a été difficile pour les nations européennes d’accepter la localisation du tournoi. Les clubs professionnels étaient également opposés à celui-ci puisque cela impliquerait une réquisition de leurs joueurs pour deux mois. Jules Rimet avait donc une mission importante pour la bonne tenue de cette première édition : convaincre des nations européennes d’embarquer dans le tournoi alors que deux mois avant son début officiel, aucune d’entre elles n’était inscrite. Grâce à ses efforts, quatre pays ont sauté le pas : la Belgique, la Yougoslavie, la Roumanie et bien évidemment la France. A travers son travail à la tête de la FIFA, Jules Rimet a permis de mettre en place l’une des plus grandes compétitions populaires au monde.
Dans le monde du ballon rond, la Coupe du Monde n’est pas la seule innovation française. En réalité, presque toutes les distinctions prestigieuses sont le fait, directement ou indirectement, d’un Français. Le premier, le Championnat d’Europe de Football, décerne au vainqueur le trophée Henri Delauney. Ce dernier, un contemporain de Jules Rimet, fait partie des grands acteurs du chantier de la Coupe du Monde. Mais ses œuvres au sein de la FIFA ne se sont pas arrêtées là puisqu’il a ensuite siégé au sein de la commission consultative sur les Lois du jeu afin d’apporter une première série de décisions à l’interprétation de ces Lois. Ce travail lui a permis, par la suite, d’œuvrer à la création de la confédération européenne, l’UEFA, et d’apporter à cette instance le tournoi européen que l’on connaît tous. Il est malheureusement décédé trois ans avant le coup d’envoi de la première édition mais sa mémoire est toujours bien conservée.
Toujours autant d’actualité, le Ballon d’Or est aussi une création française. Ce trophée qui récompensait les européens, puis les joueurs d’équipes européennes, puis désormais les joueurs du monde entier, est la création du journal France Football, dont le patron était à l’époque Jacques Ferran. Il a été attribué pour la première fois en 1956, et avait pour objectif d’offrir à un panel de journalistes la possibilité d’élire le meilleur joueur de l’année civile. Bien que le format ait évolué tout comme les méthodes d’attribution, son prestige n’a jamais été remis en cause par les fans de football du monde entier.
1956, c’est également une année clé pour l’histoire de ce sport puisqu’a eu lieu la première édition de la Coupe des Clubs Champions européens, ancêtre de la Ligue des Champions. Le premier vainqueur de cette coupe, qui se jouait avant sous le format d’un tableau à élimination directe, est le Réal Madrid, couronné au Parc des Princes. La décision de faire la première finale dans ce stade est loin d’être anodine puisque ce sont des journalistes du journal L’Équipe, dont Jacques Ferran, encore lui, qui ont pris l’initiative avec la fondation de l’UEFA, de créer cette coupe. La raison de cette création remonte à quelques années en arrière, lorsque les joueurs de Wolverhampton ont battu coup sur coup le Honvéd de Budapest puis le Spartak Moscou. A cette occasion, les journaux anglais les ont qualifiés de « Champions du monde », ce qui a déplu aux journalistes français. La Ligue des Champions fait maintenant partie des compétitions les plus suivies et les plus connues dans le monde. Tous ces symboles rendent cette compétition légendaire au point que des mariages se soient conclus aux sons de l ‘hymne de ce prestigieux tournoi.
Pierre De Coubertin, baron français du sport
Le plus grand impact produit par un Français à travers le sport dans le monde reste bien entendu le baron Pierre de Coubertin. On pourrait écrire de nombreux chapitres sur son impact national. Parmi ses grands accomplissements, on peut compter notamment sa participation à la fondation de l’Union des Société Françaises des Sports Athlétiques. Il a également arbitré la toute première finale du championnat de France de rugby, remportée par le Racing Club de France contre le Stade Français. D’ailleurs, suite à cette finale, le Racing a reçu le premier Bouclier de Brennus dessiné, vous l’avez deviné, par le baron en personne.
Le projet de refonte olympique est né au cours d’une période où de nombreuses tentatives de réhabilitation de l’Olympisme avaient lieu, avec notamment les « Scandinavian Games » du Suédois Gustav Schartau ou encore, bien plus tôt, les Olympiades de la République en 1796, 1797 et 1798. Pierre de Coubertin souhaitait, lui, internationaliser le sport. En 1882, la conférence de la Sorbonne qui a réuni 2000 personnes, dont les délégués de 15 nations, signifiait le début de cette nouvelle ère. Les Jeux sont rénovés et prêts à être lancés. La première édition a lieu à Athènes en 1896, avec des épreuves dans le tout nouveau stade panathénaïque. Cette première édition est composée d’un programme d’épreuves d’athlétisme, de natation, de cyclisme, d’escrime, d’haltérophilie, de lutte, de tennis et de tir.
Les épreuves n’étaient pas forcément codifiées telles que nous les connaissons maintenant : la natation, par exemple, se pratiquait dans la baie de Zea, dans le Pirée. Petit à petit, des normes se sont installées pour chaque sport et la présence régulière des Jeux Olympiques n’est pas anodine. Des choses évidentes telles que la piste d’athlétisme de 400 mètres ne l’étaient pas au début, puisque le stade panathénaïque ne ressemble à aucun autre stade olympique. La piste que nous connaissons aujourd’hui date de 1928, année des Jeux Olympiques d’été d’Amsterdam.
Les Jeux Olympiques ont aussi vu en 1912 une toute nouvelle épreuve, inspirée par la Grèce Antique : le pentathlon moderne. L’essence du sport est de voir qui ferait, parmi les athlètes, le meilleur militaire. Les requis à la guerre étant différent entre l’époque antique et maintenant, les épreuves modernes sont les suivantes : la course à pied, l’escrime, l’équitation, la natation et le tir. Cette épreuve entièrement imaginée par Pierre de Coubertin est particulière puisque l’athlète doit performer en équitation sur un cheval qui lui a été attribué par tirage au sort.
Parmi les autres éléments gravés dans le marbre apportés par de Coubertin, il y a le drapeau. Drapeau qu’il a imaginé et qui représente l’internationalisation du sport puisque tous les drapeaux du monde ont au moins une couleur représentée sur ce dernier. On peut noter également la localisation du siège du Comité Olympique à Lausanne, qui a été placé en territoire neutre lors de la Première Guerre mondiale.
Des athlètes français de légende
La France est encore aujourd’hui sur le devant de la scène internationale lorsque l’on parle de sport. Cette influence est à regarder, tout d’abord, au niveau des athlètes qui font briller régulièrement notre pays. Ce qui est surprenant est qu’il peut s’agir d’athlètes pratiquant des sports peu populaires. Prenons par exemple Jérôme Le Banner. Ce kickboxeur de désormais 50 ans a eu une longue et fructueuse carrière dans les sports de combat. Si en France, il était relativement connu, c’est au Japon où il est devenu une réelle superstar. Ses nombreux combats au K1 face aux plus grands de sa discipline et son combat avec un bras cassé contre Ernesto Hoot ont contribué à sa légende.
Les exemples ne manquent pas puisque les athlètes français performants existent dans toutes les disciplines. On pourrait également parler de Teddy Riner en judo, Tony Parker en basket ou encore Christophe Lemaitre en athlétisme. Mais la France est aussi réputée pour sa capacité à organiser des événements faiseurs de légende. Ces événements, qui reviennent chaque année pour nous faire vibrer, ont toujours un réel impact sur le circuit sportif et dans l’imaginaire populaire.
Parmi les grands événements dont nous allons parler, le plus ancien est le tournoi de Roland Garros. Organisé depuis 1891 en tant que championnat de France de tennis jusqu’en 1924, puis en tant qu’Internationaux de France à partir de 1925, il est à l’origine de grandes histoires. On doit forcément parler de Rafael Nadal et de ses 14 titres sur la terre battue d’Auteuil, de sa performance de cette année malgré la blessure qu’il traînait à 36 ans. Ses exploits sur le tournoi français ont fait rêver les fans de sport de la planète entière, et ont permis de faire grandir sa légende parmi les plus grands du sport. C’est aussi pour cette raison que sa défaite contre le relativement peu connu Soderling en 2009 a sonné comme un coup de tonnerre alors qu’il venait pour remporter son cinquième Roland de suite.
Roland Garros a aussi été le théâtre d’une grande passation, mettant à nouveau sous les projecteurs la Suède. En 1982, les fans de tennis ont pu voir l’éclosion de Mats Wilander qui est venu remporter le tournoi un an après son compatriote le grand Björn Borg. A cette époque, Mats Wilander était le plus jeune vainqueur du tournoi français, et de surcroît, le premier à marquer le tournoi d’un geste de fairplay sans pareil lorsqu’il avait fait rejouer un point litigieux de la demi-finale face à José Luis Clerc. Après ce triomphe, Wilander comptabilise 33 titres, 7 tournois Grands Chelems, un petit chelem et 20 semaines en tant que numéro 1 mondial.
Mais, l’influence française à travers ce tournoi, et le tennis de manière générale, ne se fait pas qu’à travers les performances. Il faut souvent quelque chose qui dépasse un simple athlète et si l’on peut parler de nombreux sportifs français très influents comme Yannick Noah, il est encore plus intéressant de parler du tennisman français qui a su mettre en place un héritage à la hauteur de ses prouesses. René Lacoste est né en 1904 et fait partie d’une génération dorée de tennismen français. Il était membre de l’équipe de France de Coupe Davis qui a remporté 6 fois le tournoi entre 1927 et 1932, que l’on appelait les « Quatre Mousquetaires ». Mais le palmarès de l’athlète ne s’arrête pas là puisqu’il a également remporté 7 tournois majeurs en simple, dont 3 Roland Garros, et 4 en double. Malgré tous ces titres, il a dû arrêter sa carrière à 25 ans, pour des raisons de santé.
Toutefois, ce qui l’a fait encore plus entrer dans les livres d’histoire, c’est sa deuxième carrière, qu’il n’aurait pas pu lancer sans ses prouesses sur les courts. Il a fondé Lacoste en 1933 et, depuis, il vend ses produits textiles partout sur la planète. Il a également créé une raquette de tennis en métal, qui a permis d’inspirer les modèles que l’on a maintenant. Et bien que ce modèle ne fût pas si populaire, en partie car la raquette était bien trop lourde, il a tout de même permis de gagner 46 tournois du Grand Chelem en 12 ans. Roland Garros était un faiseur de légende, mais ce qui rend la France si unique c’est qu’il n’y a pas que les internationaux de tennis qui font office de tournoi mémorable.
La Grande Boucle ou le firmament du cyclisme mondial
L’un des événements les plus iconiques, qui rythme tous les ans l’été, est le Tour de France. Cette grande épreuve, la plus prestigieuse du monde du cyclisme, existe depuis 1903. Elle aussi a son lot de grandes histoires, à la fois belles et tragiques. Si à l’échelle nationale le Tour a parfois divisé le pays, jusqu’à créer des conflits dans les familles avec le duel Anquetil-Poulidor, il a aussi marqué le monde du sport grâce aux prouesses des athlètes venus des 4 coins du monde. Ces cyclistes ont créé des histoires dont on entend encore parler aujourd’hui.
Prenons une année au hasard, par exemple 1989. Le Tour a cette année marqué des générations à cause de la tournure des événements. 4 anciens vainqueurs du Tour se présentaient en favoris : l’Américain Greg LeMond, le Français Laurent Fignon, l’Irlandais Stephen Roche et le tenant du titre, l’Espagnol Pedro Delgado. Alors que Stephen Roche a abandonné sur les routes du Tour à la suite de douleurs au genou et que Pedro Delgado a perdu 2 minutes 40 avant même les premiers coups de pédale suite à une négligence, la course s’est très vite concentrée sur le duel LeMond-Fignon. Et alors que Fignon a pu sortir de sa roue son rival américain à plusieurs reprises, aux Superbagnères et à l’Alpe d’Huez notamment, LeMond, lui, n’était pas en reste particulièrement sur les contre-la-montre où il est venu avec un guidon de triathlon.
Après 3 semaines de compétition, ils se présentent au départ de la dernière étape avec 50 secondes d’écart, Fignon en jaune. Contrairement à l’étape qui tient plus de la parade que l’on connaît désormais, les directeurs de course de 1989 ont décidé d’opter pour un contre-la-montre reliant Versailles et Paris. Greg LeMond s’élance, avec la même aisance que sur les autres contre-la-montre de l’épreuve et va se loger à la première place avant l’arrivée du Français. Fignon quant à lui ne doit pas perdre plus de 2 secondes par kilomètres. Après 27 minutes et 55 secondes d’effort, il passe la ligne d’arrivée. Malheureusement, c’est 58 secondes de plus que le temps fait par l’Américain. Au classement général, cela fait alors un écart de 8 petites secondes qui lui fait perdre le maillot jaune.
Cette épreuve a marqué la postérité car elle représente bien plus qu’un simple scénario tragique. Elle est le symbole d’un sport diversifié, avec des athlètes venant d’un peu partout sur la planète, tous résolus à gagner la plus grande course cycliste au monde, une course française. Greg LeMond est devenu le premier non-européen à gagner la course. Depuis, d’autres se sont illustrés positivement ou négativement comme Egan Bernal en 2019 ou encore Lance Armstrong entre 1999 et 2005, déchu de ses victoires pour dopage. Et bien que les européens soient les plus représentés, la compétition est tout de même très internationale puisque la dernière édition a permis d’avoir sur le départ 27 nationalités différentes, provenant des 5 continents. Elle est également diffusée dans 190 pays avec, juste en Europe, 150 millions de téléspectateurs ayant regardé au moins une fois la course. Médiatiquement donc, c’est une grande célébration.
Commercialement également. Les plus grandes marques cherchent à sponsoriser l’épreuve, les équipes et les athlètes. Par exemple, en 2015, les sponsors matériels des équipes de cyclisme pouvaient débourser entre 1,5 et 4 millions d’euros pour une équipe du top 10 mondial. C’est notamment pour ces raisons que chaque moment compte pour afficher les marques de son équipe, et que l’on voit très régulièrement sur les étapes de plaine les équipes envoyer un baroudeur dans l’échappée matinale.
Cette épreuve est aussi une opportunité pour faire vivre un de nos plus grands secteurs économiques qu’est le tourisme. Sur les 3500 kilomètres de long que parcourent chaque année les coureurs, plus de dix millions de spectateurs sont présents. Si la majorité reste française, la présence de la course durant les vacances d’été motive grandement les étrangers à venir. Un des supporters les plus emblématiques du Tour, qui était présent de 1993 à 2012 sans interruption, est appelé le Diable du Tour de France. Dieter Senft, de son vrai nom, est un Allemand passionné de sport, cycliste lui-même et inventeur, rôle qui lui a valu 17 apparitions dans le Guinness des records.
Mais les supporters étrangers sortent aussi parfois en groupe, et le cas le plus marquant arrive dans un des cols favoris des fans : l’Alpe d’Huez. S’il compte 21 virages jusqu’au sommet, le septième a une saveur très particulière. Il s’agit du fameux « Virage des Hollandais ». Ce virage, synonyme de fête et de cyclisme populaire, regroupe un grand nombre de supporters néerlandais venus à la fois célébrer leurs coureurs mais également tous ceux passant devant eux. L’intensité de ces supporters est telle qu’ils peuvent arriver jusqu’à une semaine avant dans le virage avec leur caravane pour festoyer.
Le savoir-faire français de l’organisation événementielle
La France est aussi régulièrement sur le devant de la scène en ce qui concerne l’événementiel sportif ponctuel. La principale raison est le savoir faire que démontre la France depuis des décennies dans ce domaine. Les instances n’hésitent pas à faire confiance aux organisateurs français afin de faire briller le sport et permettre la livraison de compétitions de grandes envergures. Forcément, le premier exemple qui nous vient en tête sont les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 de Paris.
Ces Jeux, attribués en 2017, cherchent à révolutionner les Jeux Olympiques. Le slogan « Ouvrons Grands les Jeux » atteste de la volonté d’améliorer le format. Parmi les grandes innovations de ces Jeux, les cérémonies d’ouverture sur la Seine pour les Jeux Olympiques, puis sur les Champs Elysées pour les Jeux Paralympiques sont les plus parlantes. Ces deux événements très caractéristiques du monde olympique changent de dimension pour sortir du stade et se mêler à une ville remplie d’histoire.
Dans cette même démarche, la volonté d’organiser des épreuves dans des lieux iconiques de Paris permet de faire briller autant le pays que les sports qui ne sont médiatisés qu’une fois tous les quatre ans. De nombreux exemples sont présents : le Château de Versailles accueillera l’équitation et le pentathlon moderne, les Invalides accueilleront le tir à l’arc et le Grand Palais accueillera le taekwondo ainsi que l’escrime. La volonté de s’appuyer sur tous ces sites déjà existants réside aussi dans l’application d’un nouveau modèle, où peu d’infrastructures supplémentaires sont à construire. En procédant ainsi, une emphase sur les stratégies de développement durable est créée avec un objectif de compenser 100% des émissions carbone par une contribution positive pour le climat.
Ainsi, en organisant des Jeux innovants, Paris 2024 continue d’affirmer la place centrale de la France dans le monde du sport. Ces Jeux consacrent également Tony Estanguet, un des plus grands sportifs de l’histoire française. Après plusieurs années au sein de la commission des athlètes internationaux du CIO, dont il a été vice-président entre 2016 et 2018, il a co-présidé la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Une fois que les Jeux ont été attribués, il a ensuite pris la présidence du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques. Il est ainsi la preuve que nos athlètes peuvent également devenir d’excellents administrateurs et faire rayonner la France sur la scène mondiale.
Chaque année, ce sont des dizaines de grandes compétitions qui sont organisées, à la fois pour des sports populaires et des sports qui le sont moins. Notre politique sportive, qui fait en sorte de mettre en valeur un très grand nombre de disciplines en leur allouant des ressources, joue forcément sur notre savoir-faire dans l’événementiel et c’est aussi pour cela que nous pouvons bénéficier, sur une période de 12 mois des championnats du monde de cyclisme sur piste, des championnats du monde de ski alpin et de la coupe du monde de rugby 2023. Inventer des compétitions, les organiser et faire rêver petits et grands est une part claire de l’ADN français.