Passionnée par le secteur de la culture, Cécile de Chambine a su se laisser guider tout au long de son parcours par ses envies et les causes qui l’animent. Aujourd’hui très épanouie, elle vit sa passion au quotidien en tant que consultante dans le domaine culturel, chez Nova Consulting. Loin d’être réducteur, ce secteur lui offre une formidable diversité des tâches et des missions qui lui permet de continuer à être stimulée et à apprendre en permanence. Un témoignage inspirant qui vous donnera certainement vous aussi envie de trouver votre « métier passion », pour reprendre ses mots.
Bonjour Cécile, tout d’abord, pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Cécile de Chambine, j’ai 26 ans et je suis une ancienne élève d’emlyon, que j’ai intégrée en 2014. Je travaille chez Nova Consulting au sein du Pôle Entertainment, depuis 2018 : d’abord en tant que stagiaire, puis en tant que consultante. Il s’agit d’une boutique de conseil en stratégie spécialisée dans les problématiques de croissance et d’optimisation auprès des secteurs de la Culture, du Tourisme, du Sport et des Marques. Au pôle Entertainment, nous accompagnons principalement trois grands types de clients : collectivités, institutions culturelles/touristiques/etc. et acteurs privés.
Peux-tu revenir précisément sur ton parcours qui t’a mené jusqu’à Nova Consulting, notamment tes différents stages ?
En 2015, j’ai réalisé un stage de 6 mois à Chicago au sein de l’Auditorium Theatre of Roosevelt University, un théâtre-opéra datant de 1889. J’ai travaillé pour différents départements : en opérations pour le suivi des locations de la salle et la production, au marketing et également en médiation culturelle et développement des publics où j’ai pu développer deux projets. Le premier était l’organisation du Family Fun Day, une journée portes ouvertes à destination des familles de Chicago où l’on proposait des activités créatrices afin d’initier aux arts du spectacles (théâtre, chant, danse, etc.). Le deuxième était la réalisation et l’édition d’un livret historique sur l’Auditorium. Je m’étais en effet rendu compte que cela pouvait manquer aux personnes venant faire des visites guidées. C’était une belle expérience pour un premier stage !
J’ai effectué mon deuxième stage chez Culturespaces, un acteur qui fait de la gestion et de l’exploitation de sites culturels en France mais aussi à l’international. J’ai travaillé au sein de leur Fondation dont le but est de proposer des visites de sites sur-mesure à destination d’enfants de quartiers situés en zone prioritaire, d’enfants hospitalisés et d’enfants handicapés. C’était très éclectique : je pouvais faire des budgets pour le futur projet mais également planifier toute la réalisation des visites, être en lien avec les bénéficiaires des visites (hôpitaux, associations, etc.), ou encore avec les collectivités territoriales pour essayer de monter des partenariats. Mes missions étaient donc très diversifiées : communication, marketing, gestion de projet, et mécénat.
Enfin, pour mon dernier stage, j’ai intégré Nova Consulting en tant qu’analyste !
Nous voyons que tu as axé ton parcours et tes expériences dans le domaine culturel. Qu’est-ce qui t’a finalement motivé à partir dans une fonction “conseil” du secteur culturel ?
Mon parcours a toujours été marqué par une certaine complémentarité, dès mes études : je viens d’une classe préparatoire littéraire et pourtant, j’ai fait le choix de rejoindre une école de commerce, ce qui ne m’a pas empêché de continuer des études de philosophie et d’histoire de l’art en parallèle. Ainsi, j’avais et j’ai toujours cette appétence très forte pour le secteur culturel – que ce soit le spectacle vivant, les musées, etc. – mais en même temps, je savais pertinemment que je n’étais pas artiste. Il a donc fallu trouver une autre manière de travailler au sein de la culture, et l’école de commerce a l’avantage de proposer une formation très ouverte.
J’ai découvert la fonction de conseil à emlyon. À l’origine, je n’aurais jamais pensé m’orienter vers ce type de métier car je ne pensais pas que cela pourrait m’intéresser. Mais, via une amie, j’ai découvert Nova Consulting et les missions du pôle Entertainment, et cela m’a tout de suite plu. Cela avait du sens avec le projet que j’essayais de construire : travailler pour des projets ou institutions touristiques et culturels tout en mettant en œuvre les différentes compétences acquises en école de commerce. L’idée de me dire que j’allais aider, à mon échelle, des institutions culturelles à optimiser leurs ressources afin qu’elles puissent ensuite réinvestir dans des productions/expositions de qualité était assez galvanisant pour moi.
D’après ton parcours, tu as eu de nombreuses expériences dans la culture. Est-ce que selon toi, c’est un prérequis pour s’orienter dans le conseil culturel ?
Je ne pense pas que cela soit un prérequis. Dans mon cas, ça me plaisait donc j’ai voulu organiser mon parcours de cette manière, mais mon métier d’aujourd’hui reste avant tout du conseil. Chaque cabinet a ses outils et ses méthodes que l’on apprend sur le terrain et auxquels on est formé. En l’occurrence, mon cabinet apprécie les candidats avec des expériences dans le conseil car les clés acquises lors de ces expériences passées sont particulièrement utiles aux missions que nous réalisons.
Mais il est vrai qu’avoir ce goût pour la culture peut être apprécié et valorisé, car cela reste un secteur particulier avec une forte part d’irrationnalité – c’est d’ailleurs la devise de Nova Consulting, « transformer l’irrationnel en rentabilité ». Dans mon cas, je pense que mes expériences de stages m’ont donné un premier aperçu des enjeux propres aux secteurs culturels et touristiques, que ce soit à l’Auditorium Theatre of Roosevelt University ou chez Culturespaces. Mais, si vous êtes curieux et intéressé, le conseil culturel reste accessible à tout le monde.
Pourrais-tu nous décrire ton quotidien de Consultante au Pôle Entertainment chez Nova Consulting ? Concrètement, comment se déroulent tes journées ?
Il faut savoir que la spécificité de Nova Consulting est que nous sommes sur plusieurs missions (deux ou trois) en même temps. Nous alternons donc nos différentes missions : par exemple ce matin j’ai travaillé à la construction d’un business plan pour une institution culturelle et cet après-midi, j’ai eu des rendez-vous avec de potentiels partenaires pour un projet multi-activités.
De manière générale, chaque phase de nos missions s’organise en 2 temps :
- Un temps d’analyse interne en fonction de la problématique du client (analyse des données, montages financiers, etc.), par exemple, on va nous demander d’auditer la rentabilité de telle ou telle activité afin d’identifier de potentielles pistes d’amélioration.
- Un temps de restitution aux clients : cette deuxième étape est clé car il ne suffit pas seulement d’avoir compris et analysé, il faut également trouver la bonne manière de transmettre au client, c’est ce qu’on appelle le storytelling. On ne se contente pas de présenter les conclusions de nos analyses, mais on vient raconter une histoire.
Nous voyons que tu as eu différents grades depuis que tu as intégré Nova Consulting : analyste, junior, puis sénior. Quelles ont été les spécificités de tes tâches/missions en fonction de ce grade ?
L’analyste est le poste de stagiaire, l’objectif est donc de découvrir le métier. C’est pour cette raison que l’analyste est en contact direct avec la data, il a les mains dans « le cambouis ». Il contribue fortement à l’analyse de données en réalisant notamment des benchmarks. En effet, une donnée brute est difficilement analysable si nous n’avons pas de comparatif ; c’est pour cela que nous avons besoin de la comparer avec les bonnes pratiques du secteur concerné, par exemple le secteur muséal. Une des tâches de l’analyste est d’aller chercher ces données indispensables à l’analyse, c’est une phase d’apprentissage assez intense.
Le consultant junior contribue encore fortement à la production et l’analyse mais commence à avoir un peu plus de recul sur ce qui lui est demandé de faire. Sous la direction de son chef de projet, il a également quelques responsabilités dans la conduite de l’analyse et dans la formalisation des présentations. C’est également un premier poste de manager auprès des analystes que nous orientons et conseillons lors de leurs différentes tâches.
Le consultant senior s’inscrit dans la continuité du consultant junior avec un degré de responsabilité plus élevé : il est le véritable point de relais entre le chef de projet et le reste de l’équipe. En cela, il cadre l’analyse, construit la trame des présentations et oriente les autres membres plus juniors. Par ailleurs, il est également présent dans la relation client, il constitue le deuxième point de contact avec son ou ses clients (après le chef de projet) : non seulement il présente le travail, mais il doit être également capable de répondre aux questions, anticiper les demandes, challenger, etc.
Toutefois, ce n’est pas applicable à toutes les missions, cela dépend du nombre de personnes concernées par la mission, de leurs personnalités, des appétences de chacun : il n’y a pas de rôles figés.
Peux-tu faire un point sur ton recrutement à Nova Consulting ? Y-a-t-il des spécificités dans la mesure où c’est un secteur bien spécifique, ou est-ce que cela consiste en une étude de cas “classique” des cabinets de conseils en stratégie ?
Il s’agit d’un recrutement plutôt classique des cabinets de conseil. La phase de recrutement comporte trois étapes.
Tout d’abord, le candidat est évalué sur un test quantitatif que l’on retrouve dans le processus de recrutement de nombreux cabinets de conseil et qui est similaire au test du TAGE MAGE.
Puis, le candidat passe un entretien de personnalité qui a un poids assez important dans le recrutement. Cet entretien vise à déceler si le candidat a le profil conseil et en même temps une certaine affinité avec le secteur de l’Entertainment (Culture, Sport, Tourisme) afin de pouvoir en appréhender les principaux enjeux.
La dernière partie du recrutement consiste en une étude de cas propre au milieu culturel. Le candidat doit se pencher sur des problématiques propres à une institution culturelle ou touristique, un projet de loisirs, qui correspondent réellement à des problématiques que nous traitons dans nos missions. Cela se présente un peu sous la forme de ce qu’on appelle le Market sizing. Nous demandons alors au candidat de savoir jouer avec des données et d’être capable de construire une méthodologie. Le but de cette étape est de voir si le candidat a le bon raisonnement, s’il comprend où l’on va et comment on y arrive et s’il a les grands ordres de grandeur propres au secteur de la culture. Par exemple, il doit avoir une idée du budget de la culture ou encore du chiffre d’affaires moyen de la boutique d’un musée.
Comment t’étais-tu entraînée pour le recrutement ? Est-ce que tu avais notamment pris en amont des cours axés sur le conseil à emlyon ?
Je n’ai pas du tout pris de cours de conseil à emlyon. J’ai vraiment découvert le conseil lors de mon échange académique aux Pays-Bas à Maastricht, où j’ai d’ailleurs suivi des cours d’excellente qualité.
En ce qui concerne emlyon, j’avais essentiellement pris des cours en marketing et communication car je m’étais dit que ces compétences pourraient me resservir facilement. De plus, j’avais également suivi quelques cours liés au management culturel qui sont proposés à emlyon. En fait, j’avais avant tout choisi les cours qui me plaisaient !
Personnellement, je ne pense pas que le choix des cours soit déterminant lorsque vous souhaitez vous orienter dans le conseil car il s’agit d’un milieu très généraliste. Ce qui compte avant tout, c’est d’avoir le bon esprit, d’être curieux et d’avoir envie de résoudre une problématique : le client nous expose son problème ou ce qu’il aimerait faire, nous présente ce qu’il fait aujourd’hui et notre but est ensuite de trouver des solutions. Ainsi, cela ne requiert pas nécessairement des compétences académiques mais plus un état d’esprit. En revanche, je pense que les cours sont vraiment l’occasion d’élargir son esprit en expérimentant le plus de choses possibles !
Pour le recrutement, j’avais commencé par faire des recherches sur les chiffres-clés de la Culture et du Tourisme afin d’avoir une idée des ordres de grandeur de ce secteur. J’avais notamment regardé l’étude annuelle, nommée « Novascopie », qui est publiée chaque année par Nova Consulting. Cette étude comporte une partie quantitative que l’on appelle des « monographies » et où il est possible d’obtenir de nombreuses informations chiffrées, comme le panier moyen d’une institution culturelle, ou encore son chiffre d’affaires. L’essentiel est donc d’avoir des notions des indicateurs clés du secteur culturel et touristique : panier moyen, taux de captation, taux d’occupation, etc.
De manière générale, l’épreuve de cas fait avant tout appel à de la logique.
Peux-tu décrire une mission que tu as pris plaisir à mener ?
J’ai récemment terminé une mission d’audit des concessions de boutique pour le musée du Louvre, c’est tout à fait un exemple pertinent du type de mission réalisé chez Nova Consulting.
Dans le cadre du renouvellement de leur concession de boutique, le musée du Louvre cherchait à réaliser un diagnostic de son offre actuelle afin de pouvoir identifier des points d’amélioration et de les mettre en avant dans le futur appel d’offres. Nous avons été mandatés pour réaliser un audit à la fois quantitatif (performance économique et financière des espaces de boutique) et qualitatif (aménagement des espaces, qualité de l’assortiment proposé, gestion opérationnelle, etc.). C’était donc une étude très complète lors de laquelle nous nous sommes rendus au musée afin d’analyser la présentation de l’assortiment, le merchandising (Ndlr : la manière dont les produits sont mis en valeur), etc.
Nous avons ensuite complété notre analyse interne par une analyse externe auprès d’institutions qui constituent des bonnes pratiques de boutiques du secteur muséal. Dans ce cadre, nous avons eu la chance de rencontrer les responsables retail du V&A (Victoria and Albert Museum), du MET à New York, du Rijksmuseum et du Van Gogh Museum à Amsterdam qui ont pu partager avec nous leur stratégie commerciale, leur mode de fonctionnement, leurs objectifs, etc. J’ai trouvé cela formidable de pouvoir rencontrer les responsables de grandes institutions et d’échanger avec eux sur leur vision de l’activité de boutique et leur stratégie de développement.
La dernière partie de notre mission est la finalisation des recommandations stratégiques, financières ou encore opérationnelles, recommandations que nous avons présentées à la fin de l’année dernière devant l’administrateur général du musée du Louvre. Je dois dire que c’était assez impressionnant de présenter notre travail devant des membres de la direction du musée ; c’est assez gratifiant de se dire que nos analyses et recommandations sont entendues et peuvent avoir de véritables conséquences positives sur un musée d’une telle envergure !
Pourrais-tu nous dire ce qui t’anime dans ta fonction et ce qui te plaît le moins ?
Premièrement, j’ai la chance d’exercer une fonction dans un secteur qui me plaît beaucoup. Ainsi, je trouve cela génial de me dire que le matin je me lève pour faire un métier qui me plaît dans le secteur que j’affectionne tout particulièrement. Pour moi, il s’agit vraiment d’un métier passion !
Ensuite, j’aime beaucoup la diversité des missions et des tâches qui est inhérente à ma fonction : je continue à apprendre chaque jour et je trouve cela très enrichissant. De plus, je suis très stimulée et inspirée par les personnes qui sont au-dessus de moi dans la hiérarchie. En effet, j’ai la chance d’avoir d’excellents managers qui non seulement m’apprennent en termes de « hard skills », les compétences techniques, mais qui me forment également en termes de « soft skills », les compétences humaines de management. J’ai donc la chance de travailler avec des personnes formidables et je pense que cela est vraiment primordial pour qu’un travail nous plaise.
Ainsi, aimer son travail, être stimulée, continuer à apprendre sont pour moi des points vraiment importants qui me permettent de m’épanouir complètement dans ma fonction.
En ce qui concerne les points négatifs, je travaille dans le conseil donc évidemment, les horaires sont en conséquence. En outre, il peut être difficile d’être maître de son temps et de son emploi du temps : il faut s’adapter aux exigences des client et à leurs contraintes, ce qui peut entraîner quelques horaires tardifs afin de finaliser des présentations, notamment la veille de réunions. Cependant, cela reste ponctuel, cela fonctionne par vague en fonction des échéances des différentes missions. Mais il est vrai qu’il faut tout de même être prêt à avoir des périodes parfois plus chargées qu’on ne maîtrise pas et qui ne tombent pas toujours au bon moment.
Que dirais-tu à des étudiants qui souhaitent se diriger vers le conseil en stratégie pour les convaincre de s’orienter vers le conseil en stratégie dans le domaine de la culture ?
Tout d’abord, il est important de garder à l’esprit que nos missions ne se déroulent pas uniquement auprès d’institutions culturelles. En effet, nous avons trois types de clients : les institutions culturelles et touristiques, les collectivités territoriales / villes et les acteurs privés, souvent des foncières et des partenaires immobiliers. Par conséquent, le conseil en culture n’est pas du tout réducteur, contrairement à ce que l’on pourrait penser. En effet, nous avons un panel de clients assez important qui nous permet d’avoir à traiter des problématiques très différentes au quotidien.
En outre, selon moi, le divertissement est un sujet qui est de plus en plus important dans notre société. Nous voyons bien que les gens ont besoin de se divertir. C’est pourquoi, je pense qu’il est très intéressant de comprendre les rouages de ce secteur et d’en comprendre les problématiques et les enjeux car nous le consommons tous régulièrement. Ainsi, même si vous n’avez pas forcément une appétence particulière pour ce secteur-là, il s’agit d’un secteur que vous êtes amenés à croiser dans votre vie personnelle. Je trouve donc cela intéressant de faire des missions pour les acteurs de ce secteur afin d’en savoir plus sur leurs modèles économiques, leurs moyens de financement ou encore les stratégies qu’ils mettent en place pour atteindre leurs objectifs.
Concernant plus spécifiquement la culture, il s’agit selon moi de l’un des grands sujets de société. De très nombreuses institutions culturelles sont aujourd’hui publiques et elles ne pourront pas dépendre des fonds et des subventions indéfiniment. Ainsi, travailler dans le conseil culturel, c’est aussi une manière de se battre pour un secteur qui a beaucoup de sens. Récemment, nous l’avons d’ailleurs bien vu avec le débat des activités essentielles/non essentielles, qui a suscité de nombreuses réactions. Donc de manière générale, je pense qu’aujourd’hui encore plus, le conseil auprès des secteurs de la culture, du tourisme et des loisirs a du sens.
Avec la situation sanitaire actuelle, la culture semble plutôt menacée en France. Comment vis-tu cette situation inédite par rapport à ton choix de carrière ? Est-ce que cela a eu un impact sur tes missions/ta carrière ?
Avec la situation sanitaire, aucune de nos missions n’a été supprimée mais certaines ont été ralenties pendant le premier confinement. En réalité, nos missions constituent essentiellement un accompagnement à la définition de plans stratégiques, ce qui les rend assez essentielles auprès de nos différents clients.
Cependant, il est vrai que la crise sanitaire nous a obligés à nous réinventer afin de nous adapter aux nouvelles problématiques rencontrées par le secteur de la culture et des loisirs. Mais c’est le propre du métier de conseil de se questionner et d’innover pour répondre aux enjeux de ses clients ! Dans ce cadre, notre cabinet a d’ailleurs publié une étude « Coviscopie » qui a été l’occasion de décrypter en profondeur l’impact de la crise sur nos secteurs d’expertise et d’identifier les perspectives et enjeux de rebond.
En outre, d’un point de vue plus personnel, cette période a davantage renforcé mon envie de continuer à travailler dans le secteur de la culture. En effet, j’étais témoin des lourdes conséquences de cette crise pour les clients avec lesquels je travaillais et j’avais vraiment envie de continuer à être là pour eux et de les aider à trouver des solutions.
Aurais-tu un dernier mot à ajouter ?
Consultante dans le secteur de la culture et du tourisme est un métier que j’exerce depuis maintenant 2 ans et demi et je dois dire que je ne m’en lasse pas du tout. Cela a vraiment un sens avec mes choix académiques, mes expériences de stage mais aussi mon appétence personnelle. Comme vous avez dû le comprendre je suis vraiment passionnée par ce que je fais !
Par conséquent, je vous encourage vraiment à faire un métier passion ou à trouver un métier qui fait sens pour vous, que ce soit en termes de missions, de secteur, de responsabilités, etc. car cela donne beaucoup plus envie de se lever le matin pour aller travailler.
Ainsi, n’hésitez pas à aller regarder au-delà des formations généralistes qui sont connues. Soyez curieux, osez dans les stages et osez dans les formations ! Il ne faut pas avoir peur de se lancer car cela peut vous mener sur de très beaux parcours et vous permettre de découvrir des passions qui vous conduiront jusqu’à votre futur métier.
Par Marie Perney et Clotilde Neau, journaliste de Verbat’em