L’international week est un nouvel événement organisé par le BDI cette année. Son but ? Sensibiliser aux richesses apportées par les étudiants internationaux sur nos campus et permettre à tous les étudiants de partager leur culture. Cette semaine, elle aura lieu du 16 au 21 novembre 2020 sur tous les campus français d’emlyon (Écully, Paris, Saint-Etienne). Rencontre avec Tony YIN, Président du Mandat 2020 du BDI.
Bonjour Tony, dans un premier temps, pourrais-tu nous en dire plus sur l’International Week et ses objectifs ?
L’International Week a été évoquée pour la 1ère fois en janvier pour répondre à deux besoins. Le premier, générer davantage de visibilité pour les événements organisés par la Direction des Relations Internationales. Le second, inciter les parties prenantes de notre école à générer plus d’efforts pour intégrer une communauté internationale qui représente près d’un tiers des personnes présentes sur notre campus. Cette semaine de sensibilisation aspire donc, non seulement à faire reconnaître l’importance des étudiants internationaux et de l’international au sein d’emlyon, mais aussi à diffuser la richesse des cultures étrangères auprès de tous.
Sur quels aspects pensez-vous que les étudiants d’emlyon ont besoin d’être sensibilisés concernant l’international et pourquoi ?
Il est beaucoup plus difficile pour un étudiant international de s’intégrer que pour un étudiant français ou francophone. Parmi les principales barrières à leur intégration, nous pensons bien sûr à la langue ou aux écarts culturels qui peuvent exister ; mais, en réalité, les obstacles les plus importants sont ceux que nous érigeons en ne faisant pas l’effort de s’adapter ou de s’ouvrir à un public et à un contexte international. Je ne prétends pas que tous les étudiants internationaux d’emlyon souhaitent unanimement participer activement à la vie de notre école, mais il n’en est pas moins important de vivement les encourager à le faire et de créer les conditions qui leur permettront de se sentir à l’aise au sein de cet environnement.
Qu’attendez-vous de cet événement ? Et, pour reprendre un terme managérial, quels sont, selon vous, les Facteurs Clé de Succès ?
Nous attendons de l’International Week qu’elle éveille les étudiants aux valeurs de partage, de diversité et d’ouverture d’esprit et contribue ainsi à l’évolution des mentalités. Mais ce que nous attendons surtout, c’est qu’elle impulse une volonté de tout l’écosystème emlyon de fournir encore plus d’efforts pour adapter son environnement au contexte international dans lequel nous évoluons aujourd’hui. À mon sens, compte tenu de la place prédominante que les associations occupent au sein de la vie de l’école et de l’influence qu’elles exercent, l’inclusion des internationaux passera forcément par un engagement fort des associations étudiantes sur une communication et un déploiement en anglais de leurs événements et, à terme, de leurs cooptations. Je pense que l’administration doit aussi continuer de montrer l’exemple en peaufinant sa communication auprès des étudiants internationaux et en ouvrant encore davantage son contenu (conférences, ateliers, formations Makerslab…) à ces derniers.
Un événement associatif multi-campus ce n’est pas très courant ! Pourquoi avez-vous décidé d’inclure tous les campus de l’école et comment aller vous gérer un événement sur plusieurs lieux simultanément ?
Les thèmes que nous abordons lors de cette semaine comme la lutte contre les discriminations ou l’expatriation sont des sujets qui touchent n’importe quel étudiants de l’école, peu importe ses origines ou son parcours. Nous nous sommes associés à nos homologues du BDI sur les campus de Paris et Saint-Étienne pour mieux coordonner la diffusion de notre événement auprès de l’ensemble des étudiants d’emlyon. Nous croyons aussi qu’il n’y a qu’en mutualisant nos forces que nous parviendrons à créer de véritables changements.
Quels ont été les impacts de la crise sanitaire sur votre événement et comment avez-vous réussi à vous adapter et à rebondir pour l’organiser malgré tout ?
Beaucoup de nos événements ont dû être repensés pour être proposés au format digital et, malheureusement, beaucoup d’idées ont également été abandonnées pour respecter les mesures sanitaires en vigueur. Il est également très difficile de rester motivés car nous approchons de la fin de notre mandat mais la perspective de laisser derrière nous une trace qui améliorera l’intégration des futurs étudiants internationaux dans les années à venir nous pousse à continuer jusqu’au bout.
Pour conclure, quels conseils donnerais-tu a des organisateurs d’événements associatif en temps de Covid ?
Gardez le sourire, restez positifs et comptez au maximum les uns sur les autres pour avancer !