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“Je n’ai qu’une école, je n’ai qu’un seul KOP”

Après un samedi 11 novembre fort en émotions (#Derbywashere) : le premier trophée du sport remporté et encore une fois un trophée de l’ambiance ; nous vous présentons le KOP, un groupe de niqués prêt à perdre sa voix pour montrer qu’il n’y a qu’une école et c’est l’emlyon !

Après un mois à l’emlyon, un petit post de Paulo El Poupador attire mon attention, j’ai envie de commencer une nouvelle aventure : celle du KOP ! Je ne connais encore rien de ce groupe de supporters (ah si, une chose, la capitaine de l’équipe de rugby le gère, certification garantie ! Merci les Jeajeas) et pourtant je sens déjà en moi l’excitation grandissante : il faut ABSOLUMENT que je participe à ce projet. Mais bon, je dois encore attendre l’amphi de présentation.

Nous sommes lundi, l’amphi de présentation est ce midi. Je n’ai pas cours ce jour-là, mais le KOP m’appelle alors je monte dans mon bus 3 et je me retrouve en amphi 1 : JUST ON TIME. Il y a pas mal de monde dans l’amphi et peu de futurs sélectionnés. Petite pression donc, mais je suis prête à me battre ! Alors le KOP, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas une association, mais plutôt une sous-branche du BDS qui s’occupe d’organiser la foule de supporters pour le Derby et les OJO. Gérer des supporters, ça a l’air sympa, mais on fait ça comment ? Créations de chants, amphis pour les apprendre à la promo, achat du matériel pour le derby… Voilà les futures missions du KOP, si nous voulons en faire partie. Maintenant que la présentation est faite, il ne reste plus qu’une chose à faire : réussir à rentrer dans ce groupe de niqués.

Pour faire partie de ce groupe, les 2A nous ont fait passer par tout un tas d’épreuves. La première : la création d’un chant. Pour les plus timides, on tape sur nos ordis un petit truc, pour les plus courageux (ou les plus fous), c’est grosse vidéo sur le groupe du KOP. Ensuite, on reçoit un questionnaire à remplir pour montrer notre motivation, chacune de mes réponses doit faire la taille d’un article du Krak’EM, mais bon, ils comprendront ma motivation. Et pour finir, dernière étape, un entretien Skype pour conclure cette sélection. Là aussi, chacun a sa manière de skyper et les 2A qui sont en stage à l’étranger ne sont pas au bout de leurs surprises. Certes, certains, toujours aussi timides, ne font que des entretiens persos chez eux mais d’autres ramènent tout le LH pour chanter avec eux… Quand je vous disais que le KOP, c’est un truc de folie, je ne rigolais pas ! Tout ça fini, il faut attendre et l’attente est rude.

Enfin, nous sommes dimanche 8 octobre au soir et les résultats tombent : cette année, le KOP comptera 15 membres et j’ai de la chance, je fais partie de cette équipe de folie.

 

Notre mission donc, rassembler toute la promo avant le derby. Tout cela s’annonce bien sympathique, mais attention, cela signifie aussi beaucoup de boulot. Création d’une dizaine de chants, environ 200 photos de profil, 3 amphis chants, 300 croque-monsieur vendus, 100 fumis achetés, 3 banderoles, des posts de Kopba et une mascotte… Et tout ça, c’est seulement le boulot post-derby. Pour le Jour J, c’est 15 personnes à 200%, prêts à massacrer du grenoblois.

Samedi 11 novembre, c’est le grand jour ! Ça fait un mois qu’on se prépare pour l’événement. Évidemment, la récompense est là : le trophée de l’ambiance est à nous, encore une fois, et nous remportons aussi le trophée du sport. Si cette victoire nous ravit, on sait aussi que c’est la victoire de tout l’emlyon, parce que les supporters ont été fous (VRAIMENT). Encore bravo pour cette journée, je n’ai jamais été aussi fière d’être lyonnaise.

Evidemment, le KOP ne s’arrêtera pas là. Les chants font partie de la culture emlienne alors gardez-les en tête. Et on se retrouve tous aux OJO pour récupérer le trophée de l’ambiance à Audiencia (Grrr !)

Margaux CORNILLE (1A) et fière d’être une ultra !